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Salon de l’entreprenariat et des PME : pour construire l’entreprenariat jeune et féminin

mardi 23 juillet 2019, par Assane Koné

« Une semaine pour construire l’entreprenariat jeune et féminin », tel était le thème du salon de l’entreprenariat et des PME (SALEP 2019). La cérémonie a été présidée par Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’Etat. C’était au Centre International de Conférence de Bamako.

L’ouverture des travaux de cette première édition du salon de l’entreprenariat et des PME (SALEP 2019) a enregistré la présence de Safia Boly, ministre de la promotion de l’investissement privé, des petites et moyennes entreprises et de l’entreprenariat national, du ministre du commerce, de l’industrie, du développement du secteur privé et de la promotion de la consommation locale du Togo, du Premier ministre et les membres du gouvernement, de la directrice Pays de la banque mondiale pour le Mali, la Guinée, le Niger et le Tchad, Chef de file des partenaires du secteur privé, ainsi que d’autres personnalités.

Cinq jours durant, à travers le développement de dispositifs spéciaux d’aide à l’insertion des jeunes, le salon de l’entreprenariat et des PME, mobilisera les grands acteurs impliqués dans le secteur privé, à travers des appuis conseils sur les projets d’entreprise et sur la formulation de requêtes de financement.

Les porteurs de projets, à travers l’accompagnement d’incubateurs, d’institutions de financements et de structures de microfinances, auront l’opportunité de concrétiser leurs projets en entreprises.

Aux dires du ministre Safia Boly, ce nouveau rendez-vous nous permettra d’avancer sur des sujets essentiels, dans l’optique de propulser la politique de soutien aux entreprises. Il s’agira dès lors, d’explorer les voies et moyens susceptibles d’apporter des solutions innovantes pouvant contribuer à la relance économique et à accélérer la transformation économique en cours dans notre pays. Pour ce faire, ces actions structurantes devront s’accompagner d’éléments concrets.

Mme la ministre a indiqué que ce salon couvrira trois grands axes, à savoirs : un axe de renforcement du cadre institutionnel pour améliorer la réflexion sur le climat des affaires et les problématiques des PME, un axe d’accompagnement direct aux futurs entrepreneurs avec des services fournis lors du salon, et enfin, un axe de renforcement des capacités avec des formations dispensées gratuitement aux porteurs de projets ou aux futurs entrepreneurs.

En plus du dispositif mis en place, selon elle la semaine sera marquée par la diffusion de messages de sensibilisation de « Champions de la Réussite ». Il s’agit de personnalités de premier plan, issues du monde des affaires, pour créer l’émulation chez les jeunes qui pourront s’identifier à eux en termes d’aspiration. « Notre vœu le plus ardent est de faire sauter tous les verrous qui constituent des entraves au développement et à la promotion de la culture entrepreneuriale et aides au mieux tous les talents à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale », a-t-elle souhaité.

Par la suite, elle dira qu’au nombre de ses barrières à l’éclosion de l’entreprenariat jeune et féminin, l’accès aux financements demeure encore un véritable obstacle pour les jeunes entrepreneurs. Les financements sont offerts à des taux d’intérêt excessifs résultant des conditions macroéconomiques qui nécessitent la poursuite des efforts de stabilisation pour infléchir davantage le niveau de l’inflation. C’est dans cette perspective que le gouvernement a inscrit la création et la promotion de l’entreprenariat notamment pour les jeunes et les femmes comme objectif prioritaire de l’action publique.

Ensuite, elle a précisé que c’est dans cet esprit qu’il faut inscrire les réformes menées pour améliorer le climat des affaires et rendre l’entreprenariat au Mali plus facile et plus accessible. En guise d’illustration, la relecture du code des investissements pour le rendre incitatif et promouvoir l’investissement. Au nombre de ces réformes, elle a cité : l’élaboration en cours d’une charte nationale des PME sous forme de loi, le programme de labellisation de PME, la mise en œuvre du programme d’appui au développement des PME, l’opérationnalisation de la direction nationale des PME et le régime de l’entreprenariat. Ce sont autant de réformes qui nous permettrons d’enregistrer des progrès notables dans le classement du « Doing Business », de la banque mondiale et de s’inscrire parmi les pays dits les plus réformateurs au monde.

Bintou COULIBALY


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