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Révision constitutionnelle : Cri 2002 engage la réflexion

mardi 13 juin 2017, par Assane Koné

La Conférence débat sur la réflexion et l’action d’information pour la consolidation de la démocratie dans notre pays par le traitement du passé, s’est tenue le 8 juin 2017 à la Maison des ainés.

Lors de cette conférence, l’accent a été mis sur les langues nationales et la traduction du projet de loi constitutionnelle dans ces langues.

Cette rencontre a été animée par Dr Abdoulaye Sall, président de Cri 2002, ancien Ministre des Relations avec les Institutions, Chevalier de l’Ordre National. C’était en présence des chefs de village ainsi que d’autres personnalités.

« Une vision qui ne s’accompagne pas d’action n’est qu’un rêve. Une action qui ne d’écoule pas d’une vision, c’est du temps perdu. Une vision suivie d’action peut changer le monde’’. Cette citation de Nelson Mandela a été expliquée par le président de Cri 2002 lors de son intervention. Il dira que quelque soit la révision de la constitution, si elle n’est pas mise en pratique, c’est comme si rien n’a été fait.

Par définition, selon lui, un contexte de révision constitutionnelle est la loi fondamentale à travers laquelle est organisée la démocratie. Il dira que c’est à ce titre que la constitution est à la fois une « latente » et une « permanence » dans sa dynamique d’organisation et/ou de réorganisation de la démocratie.

Par nature, et notamment dans les pays en Co-construction démocratique, et en crise comme le notre, d’après lui, toute proposition de révision constitutionnelle fait l’objet de chaudes empoignades tant sur le plan politique, juridique, qu’institutionnel.

Il a expliqué que le traitement du passé (TP) pour « guérir les mémoires ou plutôt nos mémoires de maliennes et de maliens, repose sur 5 piliers qui sont : le droit de savoir, le droit de vérité, le droit de justice, le droit aux réparations, et les garanties de non répétition ».

Selon Dr Abdoulaye Sall, les enjeux et les défis sont : l’accord pour la paix et la réconciliation nationale signé et parachevé respectivement les 15 mai et 20 juin 2015, la révision constitutionnelle en cours, les élections de proximité à venir et autres.

Il a annoncé les perspectives pour « Un Mali Un, Indivisible et Apaisé ». Selon ce sont :

• un dispositif de système de veille et d’alerte pour la démocratie, la paix, l’unité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, au nombre de 761 dont 703 communes,

• Campagnes vigoureuses d’information, de sensibilisation, de formation, et de mobilisation citoyenne et civique au niveau national et au niveau des collectivités territoriales, au nombre de 761 dont 703 communes, en lien avec les recommandations issues de cette rencontre.

• Fixation dans la constitution d’une date intangible pour l’investiture du président de la république, comme c’est le cas dans tous les pays dignes de la démocratie, au sens noble du terme.

Pour cela selon lui, il faut le traitement du passée, aussi, espérer sur la mobilisation de groupes de personnes qui selon lui sont incontournables : les jeunes, les femmes, les médias.

Il a jugé que le 8 juin est une date importante et essentielle et qui ne doit pas passée inaperçue. Car selon M. Sall, c’est le retour de la démocratie dans notre pays. Et c’est la même date à laquelle nous avons été membre de la communauté Francophone.

Il a lancé un appel à l’endroit de la population malienne d’apprendre à connaitre la constitution, car elle est permanente pour l’Etat.

Bintou Coulibaly (stagiaire)


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