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Pour la libération de Kidal : Des maliens descendent dans la rue sur appel de la COMODE
dimanche 29 décembre 2013, par
Décidément, les maliens sont hostiles face à la gestion qui est faite du dossier Kidal. Depuis deux mois, il ne se passe pas de semaine sans qu’une marche ne soit organisée à Bamako, pour exiger la souveraineté de l’Etat du Mali sur Kidal. Le Dimanche 29 décembre 2013, sur invitation de la Coordination malienne des organisations démocratiques (Comode), des citoyens jaloux de la souveraineté du Mali, ont marché à Bamako pour manifester leur soutien au gouvernement de la République du Mali pour la libération de Kidal.
Dimanche 29 décembre 2013. Place de la liberté. Pas trop nombreux, mais suffisamment déterminés pour se faire entendre, des maliens, pour tout remparts, debout derrière le drapeau, ont décidé de donner de la voix pour qu’enfin, le pays exerce comme cela se doit sa souveraineté sur Kidal. « Libérer Kidal », « Le Mali ne sera pas divisé », « Le Mali est un et indivisible », sont autant de slogans que les marcheurs scandaient. En plus de nombreux anonymes, il y a plusieurs personnalités qui ont participé à cette marche : Ali N Diallo, ancien Président de l’Assemblée nationale et Président de la COMODE, Boubacar Bah dit Bill, Président de l’Association des municipalités du Mali, Mamoutou Diabaté, Président du Forum des organisations de la société civile, Mme Sy Kadiatou Sow, ancienne ministre, Modibo Sangaré de l’Unpr, Me Amadou T. Diarra, Président de Ligue pour la justice, le développement et les droits de l’homme (LJDH), Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni).
« Nous avons marché aujourd’hui pour la libération de Kidal. La souveraineté du Mali doit s’exercer à Kidal. La région de Kidal est et restera une région du Mali », a indiqué Mme Sy Kadiatou Sow.
« La raison qui me fait marcher aujourd’hui est fondamentale, à savoir la libération de Kidal. Et pour cette libération, on ne peut pas évoquer de guerre tant que serval et la Minusma sont à Kidal. A mon avis, il faut épuiser l’option Onusienne. Il faut mettre la France dos au mur en interpellant à travers des débats instructifs. Vous savez que les débats instructifs sont plus forts que les armes », a expliqué Me Amadou T Diarra.
Ichaka Traoré, président du CNID association et vice président de la Comode, n’a pas caché sa joie du fait que les sommités du mouvement démocratique aient accepté de faire cette marche ensemble.
Au nom de l’AMSUNEEM, Abdoulaye Fofana, a indiqué qu’ à travers cette marche, ils ont voulu faire comprendre à l’opinion nationale et internationale que le fait que Kidal soit aujourd’hui sous une autorité autre que celle du Mali n’est pas concevable. Selon lui, en organisant cette marche, ils ont voulu saluer le courage du président de la République qui a eu une bonne attitude en disant à la communauté internationale qu’il n’y a pas question qu’on accorde une autonomie ou un statut particulier à la région de Kidal.
Ali Nouhoun Diallo, Président de la Comode, a indiqué que la marche a été initiée pour soutenir le gouvernement malien dans ses efforts concernant la libération de Kidal. Selon lui, ils ont montré au monde entier que le président Ibk ne faisait qu’exprimer la volonté de tout le peuple malien. « Tant que le président Ibk restera dans cette ligne, nous le soutiendrons », a dit Ali N Diallo. Avant d’ajouter qu’ils ne veulent pas aussi que les forces qui sont venues nous aider se transforment en forces d’interposition entre l’Etat malien et les rebelles. Pour lui, la Communauté internationale ne doit pas obliger l’Etat malien à dialoguer avec des hommes en arme sous prétexte que ce sont des Maliens. « Ceux qui veulent négocier avec le Mali doivent d’abord déposer les armes », a conclu Ali N Diallo.
DDDK