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Santé de la reproduction et de la planification familiale : L’Objectif 300 000 femmes, c’est parti
lundi 30 janvier 2017, par
La salle de réunion du Centre de santé communautaire (CSCOM) de Yirimadio a abrité, le samedi 28 janvier 2017, une session de Plaidoyer à l’endroit des membres d’ASACO et des directeurs Techniques de Centres (DTC) pour le renforcement de l’accessibilité aux services santé de la reproduction et de la planification familiale (SRPF). Les travaux étaient présidés par la représentante du maire, Mme Camara Fatoumata Coulibaly. La session a été organisée par l’Unité de Control du Projet de santé de la reproduction et de la planification familiale (SRPF) du Ministère de la Sante en partenariat avec la Banque Mondiale, la FENASCOM et l’UNICEF. Elle a regroupé la coordinatrice du projet, la représentante de la banque mondiale et le représentant de l’Unicef. Il est financé par la banque mondiale à hauteur de 12 millions de dollars pour une durée de 7 ans.
Il s’agit de rendre les services SRPF plus accessibles aux communautés et renforcer l’acceptation du planning familial au sein des communautés membres d’Associations de santé communautaire (ASACO) et les Directeurs Techniques de Centres (DTC) pour le renforcement de l’accessibilité aux services de santé de la reproduction et de la planification familiale (SRPF) SR/PF) dans les 652 aires de santé dans les régions de Ségou, Sikasso et le District de Bamako.
Selon Mme Dr Doucouré Arkia Diallo, coordinatrice du projet, le contrat a été fait avec l’Unicef pour mettre en œuvre cette activité. Selon ses dires, le défi est vraiment le taux de la mortalité maternelle qui est élevé et le taux de mortalité des enfants également. Elle a expliqué que ce projet est l’un des moyens pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle. Elle a souligné que la santé de la reproduction, c’est vraiment encourager les femmes à venir dans les centres de santé, utilisé les services de santé de la reproduction en faisant la consultation prénatale, la postnatale, la planification familiale et le suivi de l’enfant.
Pour amener ces femmes à fréquenter les centres, selon la coordinatrice, la motivation doit venir plutôt des femmes. « Nous on est motivé parce que c’est un gouvernement qui veut la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui est l’un des indices de développement d’un pays. Mais la grande motivation doit venir des communautés qui doivent utiliser les centres de santés », a-t-elle déclaré.
« Notre rôle c’est de donner l’assistance technique qu’il faut pour organiser les activités et en mettant en œuvre ce projet et amener beaucoup plus de femmes vers les services de santé de la reproduction », a ajouté le représentant de l’Unicef, NdiagaSeck. Il a souligné également que c’est un atelier de plaidoyer qui se tient simultanément dans les 652 aires de santé que nous couvrons dans les quatre régions à savoir : Koulikoro, Sikasso, Ségou et Bamako. Ces sessions de plaidoyer sont extrêmement importantes pour la simple raison que l’acceptation ou l’accessibilité aux services de santé de la reproduction n’est pas optimale. A l’en croire, de juillet dernier à octobre plus de 200 000 femmes sont allés vers ces services dans les 15 districts que nous avions pu répertorier dans les quatre régions. Ils nous restent 20 districts à répertorier. L’objectif est de toucher 300 000 femmes.
Selon Dr Aissata Diack, représentante de la Banque Mondiale pour le Mali et le Tchad, ce projet vise donc à financer ce qu’on appelait à l’époque la feuille de route pour la lutte contre la mortalité maternelle qui est ensuite devenu le plan stratégie de santé de la reproduction. Son objectif est d’améliorer l’accès et l’utilisation des services prioritaires. Pour la représentante de la banque mondiale, la seule façon que l’Afrique a pour rattraper son retard, c’est de s’appuyer sur la santé de la communauté.
Lamine Kané
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