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Droits de l’Homme : Les organisations de défense à la rencontre du Ministre Kassoum Tapo

samedi 2 décembre 2017, par Assane Koné

Le ministre des droits de l’homme et de la réforme de l’État, Me. Kassoum TAPO a rencontré, lundi 27 novembre 2017, les membres des institutions et organisations de défense des droits de l’homme. Parmi eux, on a noté la présence de l’avocate Me Soyata Maiga, la toute nouvelle présidente de la commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).

Le dialogue interactif entre le ministre et les institutions et organisations de défense des droits de l’homme a porté sur 4 points pertinents : la situation des droits de l’homme au Mali, la traite des migrants, les résolutions de la 61 ème session de la CADHP et la participation de notre pays à l’examen périodique universel.

Au cours de cette rencontre, l’occasion était donc bonne pour le ministre Tapo de saluer et de remercier, au nom du Président de la République, du Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement, l’avocate Soyata Maiga pour sa brillante élection à la tête de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. « L’élection de l’avocate Me Soyata Maïga est un honneur, une chance pour notre pays et, de son côté c’est une récompense, un parcours de reconnaissance. Elle est une fierté pour le pays », a-t-il ajouté.

Parlant des axes de la rencontre, le ministre et ses hôtes ont estimé d’abord que la situation des droits de l’homme au Mali s’explique aujourd’hui par l’insécurité au sahel qui constitue une source de grande préoccupation pour notre pays et ses voisins. Selon eux, cette situation représente, à tous égards, une menace réelle pour la paix et la sécurité régionales et internationales. Elle est surtout marquée par le terrorisme, l’extrémisme violent et autres formes de crime transnational organisé, y compris les trafics de drogues, d’armes, de personnes qui engendrent les violations graves et massives des droits de l’homme." ont- ils précisé.

Ils ont ensuite parlé du compte rendu sommaire de la 61e session de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, ténue du 1 er au 15 novembre 2017 à Banjul, en Gambie. La commission a , au cours de cette 61e, adopté plus d’une quinzaine de résolutions pouvant mieux coordonner les actions des droits de l’homme en Afrique dont une résolution portant sur le renouvellement du mandat du groupe de travail sur les industries extractives, l’environnement, et les violations de droits de l’homme en Afrique ; ou encore une résolution portant sur le renouvellement du mandat du comité sur la protection des droits de personnes vivant avec le VIH, des personnes à risque et vulnérables au VIH.

Le 3e axe a concerné la préparation de la participation du Mali à l’Examen Périodique Universel (EPU) dans lequel, le Mali présentera son 3e rapport national devant le conseil des droits de l’homme le 16 janvier 2018.

Enfin, le dernier point a fait écho sur les allégations de la traite des migrants en Libye. Une situation qui fait d’ailleurs l’actualité depuis plusieurs semaines. Le ministre et ses collaborateurs ont alors amendé et adopté un communiqué conjoint qui sera publié dans le strict respect des droits de l’homme et pour dire non à l’esclavage des humains en Libye.

Bintou COULIBALY


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