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Théâtre : « Je tuerai le singe », un spectacle où le drame côtoie la comédie

dimanche 18 décembre 2016, par Assane Koné

Combinaison de plusieurs textes sur la vie d’un enfant soldat, cette pièce de théâtre porte plus les touches personnelles de Amandine Sagnes, comédienne française et de Koami Vignon, comédien et conteur Togolais. Moussa OUEDRAOGO (Burkina-Faso), Jean-Marie TRAORE (Mali), y ont incarné des personnages clefs.

La 13e édition du festival théâtre des réalités est émaillée de plusieurs activités. Ainsi, la soirée du jeudi 15 décembre 2016 a permis aux nombreux festivaliers de rire ou de larmoyer. Pour cause : La représentation d’un drame ou d’une comédie était à l’honneur.

Ce creuset des acteurs de la culture du Mali et d’Afrique a été l’occasion pour l’association layidou de présenter sa toute dernière création devant un parterre de spectateurs. Cette pièce qui a vu le jour en juin 2016, est intitulée « Je tuerai le singe ». Elle est une adaptation de plusieurs romans. Et a bénéficié de l’apport de Koami Vignon et de Amandine Sagnes qui se sont donnés la main la pour porter cette mise en scène aussi comique que dramatique, mais en plein dans la modernité.

En effet, Koami, Jean-Marie et Moussa, trois jeunes liés par le lien d’amitié partaient participer à un concours de hip-hop. Sur le chemin, la guerre a éclaté et leurs familles ont quitté le village. Du coup, ils se sont trouvés seuls. L’occasion faisant le larron, les pauvres sont tenaillés par la faim et souvent drogués, sont devenus par la suite des machines à tuer.

Cependant, après plusieurs années dans la souffrance, ils ont été envoyés dans un centre de réadaptation de l’Unicef où l’on pourrait s’imaginer qu’ils vont retrouver la paix.

Jean marie Traoré, comédien malien a indiqué que cette mise en scène extériorise la situation macabre qu’ont vécue plusieurs pays : Les jeunes filles sont victimes de viols ou de mariages forcés, les artistes n’ont plu les droits de faire l’art, les footballeurs ne jouent plus, la musique est bannie etc. « Nous avons posé une problématique. Nous avons marqué un questionnement auquel les autorités, les ONG et la société civile doivent chercher de solutions », a-t-il indiqué.

Faut-il le rappeler que les personnages du « Je tuerai le singe » viennent d’une tournée en France où les acteurs ont donné trois spectacles. En termes de perspectives, la pièce sera présentée dans d’autres pays européens.

Moussa Mallé Sissoko, envoyé spécial


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