Du 11 au 15 Août 2014, près d’une trentaine d’entraineurs ont reçu une formation en Beach Soccer au Stade du 26 Mars de Yirimadio. Nouvelle discipline qui fait son entrée au Mali, elle a été organisée conjointement par la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT) et la Fédération International de football associations (FIFA). Le Directeur technique national de la Fédération Malienne de football, Souleymane Magassouba, au terme de la formation, a accepté de nous expliquer cette discipline, son apport au football malien. Lisez !

notrenation.com : Bonjour mon directeur technique national. Vous venez de clore une formation. De quoi s’agissait-il ?

Souleymane Magassouba : C’est une formation destinée aux entraineurs de Beach Soccer. Le Beach Soccer est une nouvelle pratique au Mali. C’est une discipline qui existe fort longtemps, parce qu’il s’agit du football de plage. Et bien sûr, qui parle de plage, parle de sable. Donc, c’est le football dans le sable. Nous avons le sable. Les maliens pratiquent du football dans le sable depuis fort longtemps. Donc, il fallait apprendre aux entraineurs comment améliorer la performance dans ce domaine, pour avoir une représentativité honorable au niveau internationales parce que nous avons l’ambition de constituer une équipe nationale à travers déjà les clubs que nous allons constituer pour pouvoir aller sur l’échiquier continentale, brandir le drapeau malien.

En introduisant cette discipline au Mali, est ce que ça veut dire que la Fédération malienne de football a constaté un vide dans le jeu technique des joueurs ?

Vous savez que le football est un tout compact. Le football à onze et les autres pratiques du football, constituent une matière cohérente et soudée. Les insuffisances du football à onze peuvent être compensées dans la pratique du « foot salle » par exemple et même dans le Beach Soccer. Donc, On peut se servir de ces footballs diversifiés pour rehausser notre football à onze. Et aussi, faire rayonner le Mali au plan international à travers ces disciplines qui sont des disciplines nouvelles dans lesquelles nous n’existons pas. Nous voulons exister à travers ces nouvelles disciplines. Le Mali a besoin de se faire une place, pas seulement dans le football à onze, mais dans toutes les disciplines du monde. Cela est possible. Et voilà une heureuse occasion. Après cette formation, le Mali pourra constituer des équipes de pratiquants, solides et aller à la conquête de l’Afrique et du monde.

L’on sait que le Beach Soccer se joue sur le sable et au bord des plages. Est ce que avez-vous les moyens de votre politique pour pratiquer à hauteur de souhait cette discipline ?

Je crois que nous avons un pays vaste, immense où les 2 tiers, sont couverts du sable. Nous sommes un peu un pays sahélien, saharien. En fin, nous avons le sable à gogo, en grande quantité. Même ici à Bamako, nous avons le sable dans le fleuve. On n’a pas besoin de payer le sable. Le Beach Soccer, c’est l’une des disciplines qui peut se pratiquer sur toute l’étendue du territoire national sans grands moyens. Franchement, je crois que cette discipline est à notre portée. Malgré que nous n’avons pas de plage, il faut admettre que nous avons le sable en grande quantité ici. Donc nous pouvons briller dans ce domaine-là. Nous n’avons pas besoin d’avoir de gros moyens pour faire un terrain de Beach Soccer.

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