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Lutte contre le changement climatique : la région de Koulikoro accueille deux projets
vendredi 14 juin 2024, par
Dans le cadre des activités de la 25 édition de la quinzaine de l’environnement, le mardi 11 juin 2024, le ministre de l’environnement de l’assainissement et du développement durable a présidé la Cérémonie de lancement officiel conjoint du portefeuille thématique climat sahel (PTCS) volet Mali et projet climat dans la région de Koulikoro. C’était au gouvernorat de la dite région sous le thème :<< Le changement climatique : notre défi, notre responsabilité>>.
Tous réuni dans une grande salle du gouvernorat de Koulikoro, le ministre de l’environnement de l’assainissement et du développement durable, les partenaires techniques et financiers, le gouverneur de la région de Koulikoro et la population, ont accueilli avec joie et satisfaction les deux projets du portefeuille thématique climat sahel (PTCS) volet Mali, mise en œuvre par Enabel et projet climat dans la région de Koulikoro, mise en œuvre par le PNUD. Selon Oble Yena, manager du volet régional, la Belgique à mise en œuvre ce projet afin de remplir ses engagements internationaux en matière de lutte contre les effets néfastes du changement climatique au bénéfice des populations. C’est un projet d’une durée de 5 ans (2022-2027) avec un budget global de 50 millions d’euro dont 11M500 par pays.
Aux dires de Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Mali, pour relever les défis inter dépendants de la dégradation des ressources naturelles dans le contexte des changements climatiques et les pratiques d’exploitation non durables, qui menacent les écosystèmes vulnérables et les paysages productifs tout en multipliant les risques de conflits liés à l’accès et au partage des ressources naturelles impactant négativement sur la paix et la cohésion sociales, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a développé une approche "Climat, Paix et Sécurisé pour accompagner les efforts des pays.
Ainsi, un cadre programmatique sur la Sécurité Climatique a été mise en place au Mali avec l’objectif d’assurer la durabilité à long terme des zones productives vulnérables, grâce à des solutions basées sur la nature qui intervient dans la dégradation des terres, renforcent la résilience climatique des communautés et favorisent la résolution des conflits. Tout en ayant le même objectif général que tous les projets du cadre programmatique sur la sécurité climatique, ce projet à Koulikoro a pour objectifs de renforcer les partenariats publics/privés et les investissements dans l’adaptation aux changements climatiques et la gestion durable des ressources naturelles. Ensuite de soutenir la gouvernance pacifique et durable des plaines, des forets et de l’eau. Également de renforcer la résilience des communautés et des ménages face au changement climatique.
En plus des appuis institutionnels au niveau national pour rendre opérationnel la contribution déterminée au niveau national (CDN) et l’élaboration de la stratégie nationale sécurité climatique, selon lui le projet interviendra dans 9 communes de la région de Koulikoro. Avec un financement du royaume de Belgique d’un montant de 4 millions d’euros, le projet sera mis en en œuvre selon la modalité d’exécution directe par le PNUD et le FENU (UNCDF).
En plus des appuis institutionnels au niveau national pour l’opérationnalisation de la contribution déterminée au niveau national (CDN) et l’élaboration de la stratégie nationale sécurité climatique, selon lui le projet interviendra dans 9 communes de la région de Koulikoro.
Patrick Debouck, chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique au Mali, précise que le Royaume de Belgique a initié ce projet, mise en œuvre par la coopération belge au développement (Enabel) dans 4 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal) afin de juguler les effets néfastes des changements climatiques sur les populations surtout en milieu rural.
Il faut retenir que l’impact des changements climatiques sur le continent pourrait atteindre 50 milliards USD par an dici 2040, avec un recul supplémentaire de 30% du PIB d’ici 2050,
Au Mali, il ressort de plusieurs études menées sur les changements climatique que les principaux défis climatiques auxquels le pays est confronté sont entre autres les sécheresses, les inondations, les vents forts, les fortes variations de températures et les pollutions atmosphériques. Patrick Debouck dira que Dans le cadre de la coopération entre les pays, le Royaume de Belgique a bien voulu accorder au Mali, un financement de 11,5 millions d’euros pour la mise en œuvre du portefeuille thématique climat sahel. Ce projet sera mis en œuvre au Mali dans 4 communes rurales de la région de Koulikoro à savoir : Douma, Koula, Méguétan et Sirakorola. Ce financement permettra d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et de restaurer de manière durable les écosystèmes naturels de la région dans une perspective de lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques.
Pour le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique au Mali, les différentes actions qui seront menées dans le cadre de cette intervention, contribueront non seulement à l’atteinte des cibles NDT mais aussi au respect des engagements pris par le pays dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat à travers sa SDN.
Mamadou Samaké, ministre de l’environnement de l’assainissement et du développement durable, a indiqué que malgré les multiples efforts fournis pour le renforcement de la résilience de nos populations face aux conséquences des changements climatiques, des défis restent toujours à relever. Pour cela, le Mali bénéficie de l’appui de ses partenaires techniques et financiers. De nombreux acquis selon le ministre ont été déjà engrangés. Il a félicité et encouragé les différents acteurs impliqués pour la réussite de ces différentes interventions. Il a indiqué que dans le cadre de la coopération entre nos deux pays, le Royaume de Belgique a accordé au Mali un financement de 15, 5 millions d’euros pour la mise en œuvre de ces deux projets.
Le ministre a exhorté tous les acteurs qui ont la lourde tâche de conduire ces projets notamment Enabel, le PNUD ainsi que les structures nationales et locales impliquées, de mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs assignés. Quant à son département, le ministre assure qu’il ne ménagera aucun effort pour l’atteinte des objectifs des projets au bénéfice des populations.
Bintou COULIBALY
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