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Nouvel an 2014 : Célébré à Bamako sous le signe de la cohésion sociale
dimanche 5 janvier 2014, par
A l’image des autres villes du Mali, la ville des trois Caïmans a vécu au rythme des couleurs de la célébration de la fête du nouvel an.
Après avoir réussi à récupérer les 2/3 du territoire des mains des terroristes d’Aqmi et de leurs alliés, et le défi du retour définitif à l’ordre constitutionnel par l’organisation des élections présidentielles et législatives sans anicroche, les Maliens ont mis à profit les festivités de la célébration de la nouvelle année 2014, pour souhaiter la réconciliation nationale sur l’étendue du territoire. Cela, dans la plus grande simplicité.
Du monument de la Tour de l’Afrique au monument obélisque à l’ACI 2000, en passant par le monument de l’Indépendance, la foule des grands jours était au rendez-vous malgré l’absence d’un quelconque public show. Les vœux les plus chers souhaités par les Maliens sont entre autres : la cohésion sociale, la paix et la réconciliation. Occasion pour les populations de manifester un élan de solidarité à l’endroit des zones victimes des exactions commises par les groupes terroristes. « Nous tournons dos à une année de turbulence au Mali. 2013 a été une année de tous les dangers dans notre pays. Il faut que 2014 nous ouvre l’espoir d’un Mali fort, uni et réconcilié », a expliqué Mohamed Coulibaly. Et Seydou Sylla de réaffirmer que 2013 n’a pas été une année de bonheur pour le Mali. Par conséquent, il souhaite que 2014 soit une année de bonheur, de paix, sécurité et de consécration des luttes et révolutions partout dans le monde. « Rien que le bonheur aux peuples meurtris dans leur âme. Et que le tout puissant continue à nous donner toujours de l’énergie pour continuer nos luttes », a-t-il souhaité.
Sur le plan sécuritaire, le dispositif était renforcé. Au monument de l’indépendance, un policier nous a fait savoir que le commandement a décidé de maintenir le cap jusqu’à 6 h. Les forces de l’ordre devaient contrôler les véhicules et les pièces des usagers. Des agents étaient mobilisés par l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser) pour sensibiliser les usagers sur les principes de la circulation routière.
La protection civile n’a pas manqué au rendez-vous. Le dispositif d’intervention était aussi renforcé. Un responsable du commandement nous a indiqué que la protection civile a mobilisé beaucoup de ressources pour la sécurité des personnes et de leurs biens.
Mais le couac dans cette fête a été le non respect de l’interdiction des feux d’artifice pour raison de sécurité. Les pétards ont éclaté dans tous les lieux de rassemblement. L’on pourrait se demander : à quoi bon interdire si l’on n’a pas les moyens de faire le suivi de l’application de la mesure.
M’Pê Sogoba