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Festival international de Slam et humour : L’épanouissement des jeunes et des personnes en situation de handicap et de vulnérabilité à l’ordre du jour

mercredi 21 mars 2018, par Assane Koné

Sous le haut patronage du ministre de la culture et le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, l’ouverture officielle de la 5e édition du festival international de Slam et humour (FISH) s’est déroulée le vendredi 16 mars 2018, à la Bibliothèque nationale du Mali, sous le thème : « L’épanouissement des jeunes et des personnes en situation de handicap et de vulnérabilité ».

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Boureima Fofana, représentant du ministre de la culture, conseiller technique au ministère. Il avait à ses côtés, Abdoul Aziz Koné, président du groupe AGORATOIRE, directeur du festival international de Slam et humour du Mali, la représentante du ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, des slameurs, des personnes en situation difficile. Ainsi que d’autres personnalités d’ici et d’ailleurs.

Des animations musicales, des prestations de Slam ont donné un éclat particulier à cette cérémonie d’ouverture de la 5e édition du festival international de Slam et humour, qui se déroule du 15 au 20 mars 2018. A travers ces différentes prestations et animations, on aura retenu le message de paix, de sensibilisation et de la cohésion sociale.

« Un tel évènement a le mérite de se distinguer par son originalité, sa finalité et son efficience », a-t-il dit le représentant du ministre de la culture. Il dira que le festival international de Slam et d’Humour du Mali rompt, en effet, avec les clichés et les stéréotypes négatifs qui déforment la perception de la culture, souvent considérée à tort comme improductive et purement artificielle. Avant d’ajouter que ce grand rendez-vous culturel inscrit son action au cœur des problèmes auxquels notre société se trouve quotidiennement confrontée, en offrant un cadre de réflexion qui permette d’en cerner les contours, les limites et les perspectives.

Outre cette rupture qui augure d’une reprise en main de l’initiative par nos opérateurs culturels, selon lui, il faudrait cerner toute la portée d’un changement d’attitude à l’égard de la culture, un domaine plein de potentialités insoupçonnées. Aux dires du représentant du ministre, il importe d’explorer la capacité de la culture à susciter une prise de conscience des défis à relever, surtout s’il s’agit d’une cible aussi sensible que celle des jeunes en situation de handicap.

Pour lui le combat que mènent les initiateurs de ce festival pour la création artistique et culturelle, s’inscrit sensiblement dans la même veine que celui du gouvernement qui vise à placer la culture au cœur des stratégies de développement. Il a indiqué qu’aujourd’hui, les progrès de l’économie de la culture permettent de mettre en valeur l’apport multiforme de la création artistique au développement d’un pays tel que le nôtre qui dispose d’un énorme potentiel culturel.

Pour le président du groupe AGORATOIRE, Abdoul Aziz Koné, artiste slameur, directeur du festival international de Slam et humour du Mali, ce thème n’est pas choisi au hasard, « on a vu que cela peut être un moyen d’inclusion sociale et de permettre à tout un chacun de pouvoir s’épanouir, de pouvoir partager ce qu’il ressent ». Il a ajouté que les personnes en situation difficile en ont besoin. L’objectif selon lui est de faire la promotion de l’humour et du slam dans sa généralité. Il dira qu’au-delà, il s’agit de réunir la jeunesse au tour d’un idéal pour qu’elle se sente épanouie dans cette diversité culturelle. Aussi de créer une dynamique de cohésion au tour de la culture. Il dira que cela explique que beaucoup de pays sont représentés tels que : Mali, France, Pays-Bas, Canada, Côte-d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Tchad, Guinée Conakry, Mauritanie. Le président du groupe AGORATOIRE a indiqué que les artistes sont estimés à une quinzaine pour les étrangers et les nationaux à peu près une vingtaine.

« On veut que ce festival soit un moteur de sensibilisation et d’éducation. Que les autorités s’approprient de ce festival et de le faire un facteur incontournable dans notre pays », a-t-il souhaité.

Du 15 au 20 mars, Bamako va abriter des ateliers Slam sur l’inclusion sociale et conception graphique, des journées porte ouverte (restitution des ateliers de Salm et d’art plastique en faveur des enfants dit normaux et des enfants atteints de déficience auditive et intellectuelle), un concert inclusif Slam, humour et défilé de mode, des animations musicales, des prestations des slameurs et humoristes du Mali et d’ailleurs, la visite touristique, la compétition nationale d’humour, un Panel de discussion sur l’inclusion social des personnes en situation de handicap et de vulnérabilité, et témoignage et projection de films (ciné droit libre), la soirée hip hop et graffiti.

Bintou COULIBALY


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