« Nous tenons, par la présente correspondance, à vous informer que la FIFA continue de reconnaître le Comité Exécutif de la FEMAFOOT ayant à sa tête M. Boubacar Baba Diarra ». C’est en ces termes très clairs que Jérôme Valcke, Secrétaire général de la FIFA, depuis Zurich, a répondu le septembre 2015 à une correspondance de la FEMAFOOT.

En toute chose, le minimum de légalité doit prévaloir. Si non nous aurons tendance à nous installer dans une jungle. Telle est selon nous la moralité de la correspondance en date du 2 septembre 2015 de Jérôme Valcke, Secrétaire général de la FIFA.

Partant du constat que la FEMAFOOT estime dans son courrier du 27 août 2015 que le quorum des membres votant nécessaires à la convocation et à la ténue d’une Assemblée générale extraordinaire n’était pas réuni, le Secrétaire général de la FIFA a décidé de ce qui suit : « Par conséquent, toute décision qui aurait été prise par cette soi-disant Assemblée générale extraordinaire de la FEMAFOOT ne serait pas reconnue par la FIFA ».

Avant d’ajouter : « Nous tenons, par la présente correspondance, à vous informer que la FIFA continue de reconnaître le Comité Exécutif de la FEMAFOOT ayant à sa tête M. Boubacar Baba Diarra ».

Pour conclure, il dira que : « Nous vous rappelons notre position selon laquelle les membres de la FEMAFOOT ont la possibilité de faire part de leurs griefs éventuels, en conformité avec les statuts, lors de l’Assemblée générale Ordinaire de la FEMAFOOT du mois d’octobre 2015 ».

En d’autres termes, selon la FIFA, Boubacar Baba Diarra reste aux commandes de la FEMAFOOT jusqu’au congrès ordinaire d’octobre.

Assane Koné