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Changement de statut des policiers maliens : La priorité des priorités du Synapol

mardi 1er juillet 2014, par Assane Koné

Le secrétaire général du Syndicat national de la police (Synapol), le Commissaire Ousmane Diallo, entouré de certains membres de son bureau, notamment son adjoint, le sergent de police Jean Antoine et le sergent de police Aboubacar Kéita, a animé une conférence de presse le 28 juin 2014, à la Maison de la presse du Mali.

Elle visait d’une part, à informer les autorités du pays et l’opinion nationale à travers la presse des problèmes ou soucis auxquels les policiers maliens sont confrontés.
Il a abordé le sujet en quatre parties : l’identité du syndicat de la police, le statut particulier de la police, le renforcement des capacités opérationnelles et la situation des policiers à Kidal. « Le synapol a été créé pour que les policiers fassent un seul bloc afin de défendre leurs intérêts », a indiqué Ousmane Diallo. Par rapport au statut de la police, Ousmane Diallo a souligné que c’est la priorité des priorités des policiers maliens aujourd’hui. « La vie du fonctionnaire de la police est régie dans un texte qui ne répond pas aux aspirations des policier. Notre statut tire sa source de la fonction publique. Donc régie par la loi. Or que la police doit avoir un statut particulier. Ce qui fait souffrir les policiers. Par exemple, pour passer d’un grade à un autre, il faut huit ans », a-t-il ajouté. Seconde illustration, il dira que depuis la démilitarisation de la police, les attributs n’ont pas changés. « Nos galons sont toujours des galons militaires. On veut qu’ils changent », a souhaité Ousmane Diallo. « Aujourd’hui, on veut un statut dans lequel on se retrouvera. Et nous comptons l’obtenir d’ici la fin de l’année. Ce qui nous permettra d’avoir des motivations, des avantages », a-t-il précisé. En plus de ce souci majeur, le Synapol a souhaité le renforcement des capacités opérationnelles des policiers, pour leur permettre de remplir pleinement leur rôle, leurs missions et de répondre aux besoins des citoyens. Par rapport à la situation de leurs collègues de Kidal, il a étalé le bilan. « Aujourd’hui, on a 6 blessés, 2 portés disparus, 4 morts et 27 otages dans des groupes armés », a-t-il conclu.

Hadama B. Fofana
(LE REPUBLICAIN)

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