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Carnet de route : Lomé vue par Birama Plus Jamais Ça

mercredi 20 janvier 2016, par Assane Koné

Nous nous sommes permis de reprendre ce texte « carnet de route » que ‘’Birama Plus Jamais ça’’ a publié sur sa page facebook, eu égard au fait qu’il présente une ville africaine de l’Afrique de l’Ouest sous une très belle facette qui pourra susciter des envies à aller à la découverte. Oui, il faut que nous apprenions à redécouvrir nos villes, au lieu de nous lancer à la découverte prématurée et très chère du monde. « Yiri don, so don, Dji don, yèrè don dè gno gô tê », nous dit un proverbe bambara. Lisez !

Hier, j’ai quitté Cotonou pour Accra via Lomé. Voilà, mon programme était tout tracé : plage aux sables fins et jus de coco ! Mais j’ai découvert autre chose et j’ai été traumatisé par le dynamisme de Lomé.

C’est une ville qui bouge et où l’on parle quasiment toutes les langues (langues nationales, français, anglais, bambara, allemand…). Lomé est une vraie plaque tournante où des commerçants venus de toute la sous-région se croisent. De la plage, l’on aperçoit, au loin des dizaines de bateaux chargés de conteneurs. Le port de Lomé, c’est aussi un grand trafic de marchandises (voitures, mobilier, cacao, huile de palme…)

Lomé est un hub !!!! La compagnie aérienne Asky fait la fierté du pays et de toute la sous-région. Il y a aussi l’imposant siège d’Ecobank. Et non loin de là, les ruines métalliques du Wharf (le premier port construit par les allemands pendant l’époque colonial pour embarquer et débarquer les marchandises et les personnes), le palais du gouverneur, la cathédrale du sacré cœur qui viennent nous rappeler que nous restons dans une ville historique.

Mais aujourd’hui, Lomé de par son dynamisme, est un accélérateur de l’intégration africaine. Et s’il y a bien un nom à retenir, c’est bien celui de M. Gervais Koffi, co-fondateur de la banque panafricaine Ecobank et président d’Asky. Il a plus de 76 ans et il fait bouger son pays et toute l’Afrique.

De plus, à Lomé, il faut absolument faire un tour au grand-marché et aller à la rencontre des Nana-benz ; ces braves dames qui ont fait fortune dans la vente de Tissus wax dans toute l’Afrique, dès le début des années 70-80. Elles incarnent la réussite de l’entrepreneuriat féminin. Elles sont appelées Nana-Benz car elles ont été les 1re à introduire au Togo les grosses cylindrées Mercedes-Benz. Elles ne sont plus très nombreuses (à cause de la vieillesse) et certaines ont passé le relai à leurs filles. Aujourd’hui, elles font face à une concurrence féroce de tissus importés principalement de la Chine.

Cotonou-Lomé-Accra, possible de faire le trajet en quelques heures : sans arrêt, il faut compter environ 8 heures (y compris les arrêts aux frontières). Un conseil pour le voyageur qui crève de faim et de soif lol : le jus de coco et les grillades à la frontière Togo-Ghana.

Source : Page facebook de Birama Plus Jamais Ça


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