Libéré par la junte militaire, Ibrahim Boubacar Keita, désormais ancien Président du Mali, a regagné son domicile, après une semaine passée dans caserne militaire de Kati.

Depuis, le Jeudi 27 août 2020, IBK démission de son poste de Président de la République, après avoir été arrêté par des militaires, es désormais libre de tout mouvement. Le Jeudi 27 août 2020, Comité national pour le salut du peuple (CNSP), au pouvoir au Mali, a annoncé sa libération.

IBK a été ramené par des éléments des forces spéciales à sa résidence de Sébénikoro. Ce geste des militaires qui l’ont arrêté dans son domicile le mardi 18 août 2020, vient confirmer leurs propos. « IBK est retenu pour sa propre sécurité, tout comme les autres personnalités militaires et civiles », avait indiqué le lieutenant colonel Wagué, porte parole du CNSP.

Mais, il nous revient que la libération de IBK était l’un des points d’accord entre le CNSP et la CEDEAO. En effet, à l’issu d’un séjour à Bamako, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui y avait conduit du 22 au 24 août 2020, une mission de la CEDEAO, avait laissé comprendre que l’organisation sous-régionale était parvenu à un accord avec les militaires, selon lequel IBK allait recouvrer sa liberté et surtout l’opportunité d’aller se soigner dans le pays de son choix. Et, pour couper court à toutes les velléités, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, avait déclaré, à l’issu d’un entretien avec IBK que ce dernier avait déclaré avoir démissionné et qu’il n’avait pas été forcé à le faire.

Assane koné