Plusieurs éléments de la DRPC et autres seraient soupçonnés de pendre de l’argent avec des candidats au recrutement des 750 élèves sapeurs pompiers et sous officiers en cours. Le directeur général de la protection civile à l’obligation d’éclaircir l’opinion. Il y va de sa crédibilité.

Certains agents de la direction régionale de la protection civile de Bamako semblent avoir décidé de faire fi de l’éthique et la morale pour se faire de l’argent. Oui, de l’argent facile. Sur le recrutement de 750 élèves sapeurs pompiers et sous officiers, une odeur de magouille et de favoritisme semble s’inviter au grand dam de certains postulants. Selon nos informations, il suffit de débloquer de l’argent liquide dont le montant est compris entre 500 000 et 1500 000 F pour avoir l’assurance de figurer sur la liste définitive, c’est-à-dire celle des admis. Les directions régionales de la protection civile de Koulikoro, Taoudenit, Tombouctou et Ménaka seraient bien citées dans cette magouille à ciel ouvert.

Le DFM de la DRPC de Bamako serait la personne qui gère ce grand réseau de recrutement illégal au sein de la protection civile. Il nous revient qu’il monnaierait des quotas qui doivent normalement revenir aux directions régionales de Ménaka, Tessalit, Taoudenit et Tombouctou.

Ayant pris goût à l’argent sale, le réseau de magouilleurs n’est-il pas parvenu à faire en sorte que la liste d’attente du dernier concours qui devrait être publiée ne le soit ? En effet, la promesse de la publication de ladite liste avait pourtant été annoncée par le DG sortant. A son arrivée, l’actuel DG semble avoir fermé les yeux sur cette affaire.

Selon plusieurs indiscrétions, cette fameuse liste ne verra plus le jour à cause de la cupidité de certains agents qui ont avancé des arguments fallacieux pour écarter des jeunes innocents.

Aujourd’hui, la question est de savoir qu’à fait le DG de la protection civile pour faire la lumière sur cette fraude à ciel ouvert ? Ou alors a-t-il des accointances avec le cercle mafieux ? Le DG de la protection civile a l’obligation de communiquer sur cette affaire qui n’honore point sa structure et par ricochet les officiers de l’armée malienne.

Face à la gravité de la magouille, du favoritisme qui entoure ce recrutement, et au nom du Malikura, les plus hautes autorités du pays, se doivent se saisir de cette affaire. Il y va de leur image, de l’image des sapeurs pompiers.
A suivre !

A.S
ARC EN CIEL