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Le collectif pour la défense de la république(CDR) : « Plus de coup d’état au Mali »

vendredi 25 mars 2016, par Assane Koné

A l’occasion du 4e anniversaire du coup d’état perpétré par Amadou Aya Sanogo, le collectif pour la défense de la république(CDR) a organisé un grand meeting, le mardi 22 mars 2016, au carrefour des jeunes de Bamako pour dire : « Plus jamais de coup d’état au Mali ».

C’était en présence du porte-parole du collectif, Mohamed Bathily alias Ras Bath, accompagné par le président Bourama Diarra et plusieurs personnes. Après avoir passé en revue les conséquences du coup d’état de 1968, Mohamed Bathily Alias Ras Bath, porte-parole du CDR a survolé le putsch du 22 mars 2016 qui, selon lui, n’a été que la pire chose qui puisse arriver au Mali Indépendant.

Selon lui, il n’y a résulté que des conséquences désastreuses et catastrophiques tant au plan politique qu’économique et sécuritaire. « Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a été une opportunité pour certaines personnes de venir au pouvoir sans battre campagne. » a dit l’orateur du jour.

Au niveau du front, le coup d’état a eu un impact négatif sur le moral des troupes. « Il a été une condition favorable de la tombée des régions du nord aux mains des terroristes », a-t’il indiqué avant d’ajouter qu’Aya a violé tout ce qu’il reprochait à ATT. « Le capitaine a évoqué l’injustice dans l’avancement des militaires pour expliquer cet acte horrible. Mais quelques temps après, Aya a accepté lui-même d’être bombardé général en sautant de grades », a dénoncé Mohamed Bathily.

« Certains militaires se sont livrés à des actes de vandalisme, de pillage… », a révélé le conférencier.

Et de dire que le coup d’état ne produira que l’isolement du pays, départ des capitaux, arrêts d’investissements, flambée des prix des aliments de 1 ères nécessitées, risque de troubles graves, etc.

Forts de ces constats, souligne Ras Bath, « les efforts de formation et de sensibilisation citoyenne de la société civile ont pour essentiel, été portés sur l’importance des élections, du vote, de l’analyse des programmes, et la dénonciation des pratiques d’achats de conscience, de vote, mais très peu sur l’illégalité et les méfaits du coup d’état ». Il a ajouté qu’à l’époque qu’il n’y avait pas suffisamment de campagnes de dénonciation du coup d’état comme moyen d’accéder au pouvoir. « Le coup d’état de Sanogo nous a révélé qu’il y avait un déficit de conscience civique à combler. » a lancé Ras Bath.

C’est pourquoi, poursuit Mohamed Youssouf Bathily, « nous devons nous servir du cas de Amadou Aya Sanogo pour faire en sorte qu’aucun militaire ne puisse, sous aucun prétexte, justifier un coup d’Etat ».

Selon lui, il existe des moyens légaux pour obtenir la satisfaction de ses doléances. Cependant, un militaire ne doit pas faire recours à des moyens illégaux comme le putsch pour satisfaire ses revendications.

Moussa Mallé SISSOKO


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