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La journée mondiale de la liberté de la presse : la 30e édition célèbre la liberté d’expression
jeudi 4 mai 2023, par
« Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ». Tel est le thème principal de la 30e édition de la journée mondiale de la liberté de presse, célébrée chaque année le 3 mai. L’ouverture des travaux s’est déroulée le 3 mai 2023 à la Maison de la presse de Bamako.
Le 3 mai 2023, les Hommes de médias maliens, réunis dans la grande salle de la Maison de la presse, tous les organes confondus, avec la présence des faitières ainsi que le département en charge de la communication, ont commémoré cette journée avec un cri pour la liberté de la presse et la liberté d’expression.
La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ; Sécurité des journalistes dans l’exercice de leur profession : Etat des lieux ; les femmes journalistes face à la violence et au harcèlement sexuel au Mali (AFPM) ; la problématique de l’autorégulation au Mali : Quelle solution ? ; Précarité des journalistes : Problématique de l’application de la convention collective ; dialogue intergénérationnel : les métiers du journalisme et de la communication Internet : Quel espace pour la Liberté d’expression ? ; Education aux médias numériques ; avènement des médias et réseau sociaux : le journalisme à l’épreuve des pratiques et quel avenir pour la presse écrite ? ; Sont entre autres des thématiques qui seront débattues du 3 au 10 mai 2023 à la Maison de la presse.
Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse, s’exprime sur le thème de cette année. Il dit, ce thème d’une importance capitale résume le rôle fondamental des médias dans un monde en reconstruction, un monde qui cherche des repères, un monde de tous les possibles, un monde d’incertitude mais un monde d’espoir.
La célébration du 3 mai pour lui, est l’occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse. Qu’elle constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Le président de la maison de la presse pour l’occasion rappelle la disparition des journalistes sur laquelle les enquêtes sont interminables. Comme Birama Touré qui reste encore introuvable. Pour cela, la Maison de la presse réitère ses demandes aux autorités de la transition de tout mettre en œuvre pour rechercher et retrouver ses confrères.
Un autre plan sur lequel les autorités nationales sont fortement interpellées est celui de l’environnement des médias. Selon lui, ils constatent avec amertume, l’immobilisme des pouvoirs publics et l’espoir de refondation suscité par de durs et coûteux labeurs d’élaboration des projets de lois et des projets de décrets est menacé.
Aux dires du président Bandiougou, un désordre encouragé et entretenu fait planer le risque d’une implosion inéluctable. Il s’agit d’un nombre indéterminés de médias sur les réseaux sociaux dont certains acteurs se font appeler journalistes qui touchent à tout en violation des règles d’éthique et de déontologie. « Il est temps de sortir de cette situation de crispation par l’expression d’une volonté politique claire et appropriée. La solution est et restera malienne », a-t-il expliqué.
La célébration du 3 mai, constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Au-delà de cette journée, selon son président, la maison de la presse en respectant sa tradition organise la semaine nationale de la liberté de la presse. Elle se poursuivra jusqu’au 10 mai 2023. L’objectif recherché selon lui, est qu’à la sortie de cette semaine qu’il y ait des recommandations et des stratégies pour un plaidoyer-lobbying pour l’adoption de nos textes par les pouvoirs publics et jeter les bases d’une véritable instance d’autorégulation en vue d’une Co-régulation efficace et efficiente.
Alkaïdi Amar TOURÉ, secrétaire général représentant le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, souligne que le 3 mai rappel au gouvernement la nécessité de respecter ses engagements à en vers la liberté de la presse. Il rassure que tout sera mise en œuvre pour protéger les Hommes de média dans l’exercice de leur métier. Il rappelle que la presse a un très grand rôle à jouer dans la crise que nous traversons. De ce fait, pour lui nous devons agir ensemble pour engager le changement positif dans des meilleures conditions. Par sa voix, le ministère en charge de la communication, jouera toute sa partition pour garantir, la liberté de la presse, la liberté d’expression, en vue de démocratiser l’environnement des médias avec toute la rigueur adéquate. Il lance un appel à toute la presse nationale à plus de cohésion et à la solidarité.
Bintou COULIBALY
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