Le Syndicat national des surveillants de prison (SSSP), affilié à la Centrale Démocratique des travailleurs du Mali, a animé le 24 Septembre 2014 au siège de ladite Centrale syndicale (à l’hippodrome), un point de presse. Animé par son secrétaire général, le lieutenant Brahima Sogodogo, il avait pour but, d’une part, d’informer la presse de l’injustice, de la marginalisation, et de l’isolement dont sont victimes les surveillants de prison afin qu’elle informe la population. D’autre part, d’inviter le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mohamed Aly Bathily, à respecter les engagements qu’il a pris avec eux. A défaut, les surveillants des prisons, se disent déterminer à lutter jusqu’à obtenir leurs droits conformément aux lois de la nation.

Nous avions, a déclaré d’entrée de jeu, nourri beaucoup d’espoir avec l’arrivée des autorités actuelles au pouvoir surtout le ministre de la justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mohamed Aly Bathily pour la résolution des difficultés aux quelles nous sommes confrontées. Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et des Droits de l’homme, a ajouté le Secrétaire général du SSSP, le lieutenant Brahima Sogodogo, après nous avoir rencontré, à son arrivée à la tête du département de la justice, nous avait donné une grande leurre d’espoir pour nous sortir de la situations de marginalisation, d’injustice, d’abandon dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Avant d’indiquer que leurs espoirs commencent à se transformer en désespoir. Car, a souligné l’orateur Sogodogo, il n’a tenu aucun des engagements pris lors de sa rencontre avec nous.

Il avait promis entre autres, de doter les surveillants de prison d’un statut digne de ce corps, répondant aux exigences de la profession avant fin juin 2014 ; de rétablir la dotation régulière des surveillants de prison en tenue de travail et autres matériels de travail y compris les armes, les gaz lacrymogène, détecteurs de métaux, moyens de communication et de déplacement ; tenir régulièrement des rencontres avec le syndicat ; et de donner une identité par l’adoption d’un statut législatif. Bref, a martelé avec frustration Brahima Sogodogo, ce fut le chien abois la caravane passe, six mois après sa prise de fonction.

Il dira que Malgré la sourde oreille que le Ministre de la justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, prête à leurs revendications, qu’ils n’allaient pas se taire. Il a ajouté qu’ils n’abandonneront pas tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand moi et mon équipe avons eu la confiance de nos camardes, on nous a instruit une seule chose : doter les surveillants de prison d’un statut législatif : le statut d’un corps para militaire. Cette lutte nous allons l’a mené jusqu’au bout, car nous estimons que nous sommes entrain de subir une injustice qui ne dit pas son nom. Les autres corps ne font rien que nous ne faisons pas. Mais nous n’avons pas de perdiems comme eux et mieux, leur indice est plus élevé que le nôtre », a expliqué le SG du SSSP.

Hadama B. Fofana
(LE REPUBLICAIN)