L’atelier de formation des journalistes d’investigation sur l’importance de la composante police de la force conjointe du G5 Sahel vise à amener les journalistes à maitriser le concept stratégique de la force conjointe du G5 sahel à travers ses différentes composantes, en l’occurrence la composante police dans son rôle de protection et de promotion des droits humains lors des opérations.

Une cinquante de journalistes et une dizaine d’expert venus de Bamako et de l’intérieur du Mali sont réunis depuis le 17 décembre 2018, à Selingué, pour un atelier de formation des journalistes d’investigation sur l’importance de la composante police de la force conjointe du G5 Sahel et la criminalité organisée.

L’ouverture de l’atelier a été présidée par le directeur général de l’Office Central des Stupéfiants, le colonel-magistrat Adama Tounkara, qui avait à ses cotés le Coordinateur de l’ONUDC à Bamako, le représentant du Maire de Baya.

L’atelier de 5 jours se tient sur initiative de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) en partenariat ave l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC). La rencontre intervient après celle tenue l’année dernière et consacrée à l’analyse de : « la problématique du trafic illicite des stupéfiants et la criminalité transnationale organisée ».

Les thématiques de l’atelier porteront sur : la présentation de la force conjointe du G5 Sahel et le rôle de sa composante police, la question de judiciarisation des affaires de terrorisme par le Pôle judiciaire antiterroriste, le rôle des medias, les législations nationales et internationales en matière de criminalité transnationale organisée et de terrorisme ….

Ces thématiques vont mieux édifier les participants sur leur rôle essentiel dans la lutte contre ce fléau.

Le directeur général de l’OCS, a mis l’accès sur l’importance de l’atelier, qui à ses dires, servira aussi de créneau propice pour l’opérationnalisation du réseau de journalistes d’investigation en matière de criminalité transnationale organisée, dont les jalons ont été posés au cours du précédent atelier, tenu à Sélingué.

Le coordonnateur par intérim de l’ONUDC au Mali, Ganda Traoré, a expliqué les raisons qui ont incité son institution à s’engager, à accompagner les activités de formation « en raison de sa pertinence et surtout des résultats qu’elle va produire en termes de sensibilisation, d’information du public sur le rôle, combien essentiel, de la composante police du G5 Sahel en termes de développement de systèmes de justice pénale accessibles, efficaces et responsables destinés à lutter de manière effective contre le trafic de drogue, les trafics illicites, le crime organisé, le terrorisme et la corruption dans la région du Sahel ».

L’atelier se situe également dans le cadre de la célébration du 19 décembre décrétée « Journée du Sahel » au plus haut sommet des Etat du Sahel.

Amadou Sidibé