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Education et emplois des jeunes au Mali : BI-TON organise un meeting le 14 octobre 2017 au Palais de la culture
mardi 10 octobre 2017, par
Engagé pour la réalisation du droit à l’emploi et la démocratie au Mali, le groupe de presse « BI-TON », dirigé par Ségah Diarra, organisera le samedi 14 octobre 2017, un grand meeting au Palais de la Culture de Bamako. En prélude à cette manifestation, les responsables de BI-TON ont animé le 10 octobre 2017, une conférence de presse au siège de l’organisation sis à l’ACI-2000.
« Avec ce meeting, nous avons décidé de rentrer en résistance, parce que la promesse des 200 000 emplois promis à la jeunesse malienne par IBK n’a pas été ténue », a déclaré Ségah Diarra. Avant d’ajouter que les objectifs n’ont pas été atteints et malgré tout les autorités déclarent à qui le veut que le chiffre de 200 000 emplois a été atteint et que c’est vérifiable.
« Nous avons voulu vérifier, mais nous avons été butté à un mur de silence », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que toutes les structures chargées de la promotion de l’emploi au Mali, ont refusé de mettre les chiffres à notre disposition.
« C’est à partir de là que nous avons compris qu’il ya des forces qui s’opposent à notre désir de changement. Pour cela, nous avons décidé de rentrer dans une résistance », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que « l’oligarchie Politique qui dirige le pays depuis 1991, démolit méthodiquement la Nation, la République et n’offre aucune perspective pour la jeunesse ». Selon lui, « avec un système éducatif inadapté aux réalités du Mali et l’un des moins performants au monde, une économie dominée par l’informelle et la corruption, nous assistons au déclin du Mali ».
Et, d’ajouter que cette résistance va se manifester par l’organisation d’un meeting le samedi 14 octobre 2017 au Palais de la culture. « Nous allons y donner le ton. Nous n’allons plus rien demander, mais nous allons prendre ce que nous devons prendre », a-t-il déclaré.
Avant de préciser que cela va commencer par la construction d’une alternative aux politiques de l’éducation et de l’emploi en place. « Après notre meeting, nous allons sillonner tout le Mali, village par village, pour demander aux gens de s’organiser pour faire face à leurs problèmes locaux en matière d’éducation et d’emplois », a-t-il ajouté.
Le mouvement BI-TON va sillonner le pays pour appeler les citoyens à construire eux-mêmes une alternative républicaine, patriotique et progressiste.
Ségah Diarra est aujourd’hui convaincu qu’ « au Mali, les jeunes sont les principales victimes de la forte dégradation de l’emploi consécutive à la crise socio-économique ». Selon lui, « pour combattre cette tendance lourde à la précarisation de la situation des jeunes, Le Collectif BI-TON interpelle le Président de la République du Mali à travers une analyse et des recommandations visant à réduire la segmentation du marché du travail, à améliorer les conditions d’accès à la formation, à renforcer l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi et à développer les dispositifs de la deuxième chance ».
En attendant, BI-TON compte profiter de son meeting du 14 octobre 2017, pour prôner « la résistance au quotidien », qui doit rimer de nouvelles actions que sont : Exiger la mise en place d’une autorité indépendante pour la transparence dans les processus de recrutement dans les entreprises et sociétés d’Etat ; Identifier tous les demandeurs d’emploi de manière formelle et mettre en place des mécanismes d’aide et d’accompagnement ; Agir pour que l’école Malienne soit réformée afin de garantir les mêmes chances pour tous les Maliens et d’offrir une éducation de qualité et de masse ; Agir pour réindustrialiser notre pays car sans production, un pays perd son savoir faire, s’endette et meurt ; Exiger la transparence dans l’exploitation des mines d’or et renégocier tous les contrats miniers.
Fanta Monzon Diarra
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