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Après les attaques de Bassam : A qui profite le mensonge de l’arrestation de 300 maliens par les autorités ivoiriennes
jeudi 17 mars 2016, par
En ces heures difficiles, s’il y a une erreur à ne pas commettre, c’est de nous faire peur les uns des autres. Si nous arrivons à cette bassesse, le terroristes qui n’ont rien de Djihadistes auront gagné leur salle guerre qu’ils imposent aujourd’hui à l’humanité toute entière, sans distinction de races, de nationalités et même de religion. Même, si en Afrique de l’ouest, le mali fait partie des Etats qui ont souffert et qui souffrira encore surement pendant longtemps des exactions des terroristes, nous sommes loin du cas où le Mali est devenu un pays exportateur de terroristes. Dans un tel contexte à qui profite ce mensonge grossier qui veut faire croire que suite à l’acte ignoble de grand Bassam qui autant meurtri le peuple malien qu’ivoirien, que 300 maliens ont été interpelé par les autorités ivoiriennes ?
C’est faux. C’est archi faux, 300 citoyens maliens n’ont pas été interpellés en Côte d’Ivoire, après les attaques de Bassam. C’est un grossier montage. Nous le disons, parce que de sources dignes de foi, cela relève de l’imagination d’individus prétentieux et vaniteux qui n’ont rien compris à la marche du monde.
A la date du 16 mars 2016, nous pouvons vous assurer qu’il n’y a pas plus de 3 personnes qui se prévalent de la nationalité malienne parmi les interpellés suite à l’affaire de Grand-Bassam. Donc, nous sommes loin du chiffre de 300 maliens interpellés en Côte d’Ivoire.
Pourquoi vouloir indexer des maliens, alors qu’il est notoirement admis que les terroristes sont de toutes les nationalités ? Et pire, ne font de distinction quand ils doivent faire de victimes. Ni la religion, ni la couleur de la peau, encore moins la nationalité, ne met à l’abri de leurs interventions.
Face à cette absence d’un discernement dans le lot des victimes, pourquoi nous allons perdre le temps à nous fait peur les uns des autres. Pas d’amalgame. L’ennemi est connu. Il est à nos portes et nous guette. Il n’est pas ivoirien, ni malien, ni français. Il est terroriste un point c’est tout.
Et, cela a été très bien perçu par les autorités ivoiriennes. Dans le communiqué N)06/16 du 17 mars 2016, Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, a bien fait de dénoncer toutes les personnes qui font circuler des SMS de nature à paniquer la population. Mieux il a rappelé que la propagation de fausses informations est punie par l’article 173 du code pénal. « Par conséquent, toute les personnes qui véhiculeront directement ou indirectement ces fausses informations seront traduites devant les tribunaux afin de subir la rigueur de la loi », a-t-il averti.
Assane Koné
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