Actualités > Session ordinaire de la 5e mandature du CESC : La révision des textes constitutifs du conseil au menu des échanges
Session ordinaire de la 5e mandature du CESC : La révision des textes constitutifs du conseil au menu des échanges
lundi 1er juin 2015, par
Le Président du Conseil Economique social et culturel (CESC), Boulkassoum Haidara, a ouvert les travaux de la première session ordinaire de la 5e mandature du conseil, le 1er juin 2015, au siège de l’Institution à Koulouba. C’était en présence du Premier ministre Modibo Kéita, de plusieurs membres de son équipe, du corps diplomatique, d’organisations internationales, régionales et sous régionales accrédités au Mali, des présidents d’institutions, etc.
Le thème de cette session est la relecture des textes constitutifs du conseil, notamment : les dispositions constitutionnelles, les lois, les décrets d’application, le règlement intérieur et enfin le règlement administratif.
Selon le président du Cesc, Boulkassoum Haidara, ce thème a été retenu, car la pratique a démontré qu’après plus de vingt ans d’existence, les textes de fonctionnement et d’organisation du Cesc du Mali présentent beaucoup de limites dans leur application. « Notre conviction est toute établie qu’aussi longtemps que des dysfonctionnements persisteront au sein de l’institution, l’effectivité de ses missions essentielles et sa visibilité continueront à en souffrir », a précisé le premier responsable du Cesc.
Pour nous, souligne Boulkassoum Haidara, la réforme du Cesc est la seule alternative qui s’impose aux membres du conseil en ce moment où l’objectif commun demeure l’émergence d’une institution forte, véritablement capable de conseiller les hautes autorités du pays dans la perspective d’une meilleure prise en compte des attentes et des préoccupations légitimes des populations.
Le président du Cesc n’a pas manqué de
rappeler que la tenue de cette session ordinaire de la 5e mandature vient après les différents échanges réalisés par les membres de l’institution dans certaines localités du pays, notamment : à Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Kayes, Bamako.
Au cours des échanges, a dit Boulkassoum Haidara, les recueils que nous avons a examiné passent en revue les problèmes posés. Au niveau du secteur primaire, dit-il, l’on retient les secteurs de l’agriculture, élevage, pêche, environnement et assainissement. Au niveau du secteur secondaire, il s’agit des secteurs d’eau et de l’électricité, de l’industrie et des Mines, de l’artisanat, de la culture et du tourisme. Au rang du secteur tertiaire, ajoute t il, on remarque les secteurs de la santé et du développement social, de l’éducation, de la jeunesse et sports, de la culture, de l’administration et de la sécurité.
Dans le secteur des infrastructures, il a mentionné les infrastructures et équipements, l’urbanisme et habitat.
Morikè Dembélé