En quadrichromie, fait sur du papier glacé, « Kôrè Culture » est le nom de la revue semestrielle du Centre culturel « Kôrè » de Ségou. Le Samedi 5 septembre 2015, « Kôrè Culture » a été présenté à la presse nationale, locale et à la population de Ségou, au cours d’une cérémonie au Centre culturel Kôrè de Sébougou (Ségou).

« Nous avons décidé de faire cette cérémonie pour porter à la connaissance des intellectuels maliens qu’ils ont désormais un espace dédié à la promotion de la culture malienne et de l’Afrique pour faire des contributions », a indiqué Mamou Daffé, Directeur de la Fondation du Festival sur le Niger et non moins Directeur de Publication de la revue culturelle « Kôrè Culture ».

Selon lui, cette action entre dans le cadre de l’initiative de la Fondation du Festival sur le Niger dénommée « Programme développement-recherche » qui a deux mamelles : Le colloque international annuel de Ségou qui a lieu depuis la création du Festival sur le Niger et les débats mensuels du Centre Kôrè de Ségou, dénommés « Kôrè Barou ».

« Dans le cadre de notre programme, nous avons décidé de centrer le 1^er numéro de Kôrè Culture sur les « Kôrèdugaw », des initiés symboles d’une philosophie de la vie au Mali.

Il a ensuite indiqué que la revu culturelle du Centre Kôrè de Ségou a été conçu pour s’inscrire dans une démarche internationale, d’où l’usage du français et de l’anglais. Avant de présenter le tout nouveau rédacteur en chef qui n’est personne d’autre que le professeur Ibrahima Wane, Professeur de littératures et civilisations africaines à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar.

« Kôrè Culture est et restera une convergence d’une complicité entre intellectuels africains », a indiqué le P^r Ibrahima Wane. Avant d’ajouter que cette revue qui s’impose l’objectif de créer des échanges féconds autour de la culture contemporaine africaine, doit avoir la capacité d’allier la rigueur scientifique à l’accessibilité au public.

Il a aussi indiqué que la revue se fera l’obligation de concilier l’encrage local et la réflexion avec d’autres créateurs à travers le monde. « Nous avons voulu cette revue bilingue pour fédérer et permettre le dialogue entre l’Afrique anglophone et l’Afrique francophone », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que les lecteurs trouveront qu’autant que les textes de cette revue cherchent la profondeur, autant la revue fait une place de choix aux visuels. « Nous faisons un dosage appréciable d’images et de textes », a déclaré le Rédacteur en Chef.

Il a invité tous les intellectuels africains pour leurs appuis et contribution pour le développement de cette revue au profit de la promotion de la culture malienne et africaine.

Le premier numéro de la revue est de 80 pages. Il a été imprimé en en quadrichromie et en 500 exemplaires sur du papier glacé. Loin de faire des bénéfices, la revue sera vendue à 5000 FCFA. Mais des exemplaires seront accessibles dans des bibliothèques au Mali.

Pour paraphraser N’Diaye du Comité scientifique de Ségou, nous disons : « Chaque jour, il y a une brique supplémentaire sur le mur de la Fondation du Festival sur le Niger ». Cette revue et tant d’autres initiatives en sont les preuves.

Assane Koné