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Pour la libération des quatre otages français : Une rançon a été payée

mercredi 30 octobre 2013, par Assane Koné

Contrairement aux déclarations des autorités françaises, le Journal Le Monde, dans sa parution du mercredi 30 octobre 2013, indique qu’une rançon a été versée pour obtenir la libération des quatre otages français.

Le Monde du mercredi 30 octobre 2013, citant une source française, affirme qu’une « contrepartie de plus d’une vingtaine de millions d’euros  » a été débloquée. Précis, le journal français indique même la provenance de l’argent. « Une somme qui aurait été prélevée sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement  », a-t-il indiqué.

L’AFP, citant une source proche des négociateurs nigériens, évoque une somme comprise entre 20 à 25 millions d’euros. Avant d’ajouter que cette somme a servi à payer les ravisseurs ainsi que les intermédiaires qui, sur le terrain, ont joué un rôle important pour obtenir ces libérations.

Mais officiellement, la France n’a pas payé. "La France ne verse pas de rançon" a tenu à réaffirmer l’Elysée mercredi. Un peu plus tôt dans la matinée, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement était elle aussi montée au créneau : "Nous n’avons pas changé de politique".

Mais, tout porte à croire que la libération de Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand, n’a pas encore finie de révéler tous ses secrets
Mais, en attend, il nous revient que les otages ont été libérés après des mois de négociation. Précis le journal Le Monde nous dit que « l’opération de récupération s’est étalée sur huit jours ». Avant d’indiquer que selon les termes de l’accord passé avec les ravisseurs, un convoi part de Kidal (Mali) le 21 octobre. Mais, pas les mains vides. Selon le journal Le Monde, des membres de la DGSE (service secrets français) ont remis à ses membres la "contrepartie" à la libération des otages. Avant d’indiquer qu’ « Il avait été convenu à l’avance que les ravisseurs devaient d’abord regrouper les quatre otages qui avaient été séparés au mois de juillet et de les laisser, seuls, deux ou trois jours, dans un endroit sécurisé avec de l’eau et de la nourriture". Pour que tout marche sur des roulettes, a un autre endroit, les ravisseurs devaient donner les coordonnées GPS de ce lieu en échange de l’argent. « Les quatre otages ont été récupérés dans l’extrême nord-ouest du Mali, près des frontières mauritanienne et algérienne  », indiquent des sources bien introduites.

DDDK

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