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Journée de la femme 2016 : 3RNA-MAYA lève le voile sur le rôle et la place de la femme dans la société noire

mercredi 16 mars 2016, par Assane Koné

Le samedi 13 mars 2016, dans l’espace culturel médina, l’Association 3 RNA-MAYA, dédiée à la réhabilitation de la religion Négro-africaine, a organisé une conférence débat. L’objectif : Mettre en lumière le rôle et l’importance de la femme dans nos sociétés africaines. Cette initiative de l’organisation dirigée de main de maître par le célèbre écrivain malien Doumby Fakoli, était une façon pour 3 RNA-MAYA de célébrer la femme africaine, à l’occasion du 8 mars.

« Depuis l’antiquité nous avons des femmes exemplaires », a-t-elle laissé entendre Assétou Gologo, l’une des conférenciers. « La connaissance de soit est la meilleure, la femme dans la résistance et la femme africaine occupons notre place », sont les trois points qu’a développé cette artiste malienne.

Selon Assétou, l’organisation de la société à travers le « brouran » ou le beau père, le « nimogo » ou le beau frère ou la belle soeur, sont des stratégies comme le cousinage qui règne entre nous, pour nous permettre de nous dire certaines vérités dans la société et en plaisantant. « Appuyons nous sur nos cultures » a-t-elle lancé en guise d’invitation.

La femme noire dans le contexte de l’esclavage, c’est la partie développée par Rachel N’diaye, secrétaire aux affaires extérieures de l’association 3 RNA-MAYA.

Au cours de son intervention, elle a souligné les tortures, lynchages, les souffrances que les femmes noires ont dû supporter pendant la période coloniale.

Pour cette Manman, originaire de Guadeloupe, nos grandes mères ont supporté des marronnages, prisons et même des pendaisons en protégeant leurs enfants malmenés.

Ameno plus I Traoré (trésorier de 3 RNA-MAYA) est remonté dans l’histoire depuis 22 ans avant JC.

A travers sa vidéo projection, M. Traoré a fait apparaitre l’image de quelques reines et braves femmes qui ont mené des combats de titans pour qu’on soit libre aujourd’hui.

Il a fait allusion à la Déesse Maât qui était considérée comme la grande figure du monde noir, Makeda la reine de Saba, Peseshet selon lui qui est considérée comme la 1re femme médecin de l’humanité, pour ne cité que ceux-là.

« La femme porte la vie pendent 9 mois. Elle la donne et l’entretient », tel furent les propos du professeur Somé. Originaire du Burkina Faso, ce professeur avec le verbe facile, est allé dans le même sens que son prédécesseur Ameno plus. Mais pour le professeur Somé « l’homme porte la mort ».

Quand il s’agit de tuer, selon M. Somé, c’est l’homme qui joue ce rôle.

Cette conférence débat organisée par l’association rassemblement pour la réhabilitation de la religion Négro-africaine « 3 RNA-MAYA », fut dans la prolongation de la fête de 8 mars 2016.

Lin dit Moussa Diallo (Stagiaire)


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