Le jeudi 14 janvier2016, l ‘institut Français du Mali (IFM) a abrité le lancement officiel du festival Ciné droit libre. « Quand le peuple se met débout », est le thème choisi pour les 3 jours de films, débats et de rap engagés. L’édition de Bamako vient après celui de Ouagadougou, Abidjan et Dakar. Master Soumy et son confrère sénégalais Didier Awadi (parrain de l’événement) ont provoqué des réflexions dans la salle, à travers leur texte. Une projection du film sur « Les 10 jours qui ont fait chuter blaise Compaoré », suivie d’un débat avec l’équipe réalisateurs, Didier Awadi, Smockey et Tiken Jah Fakoly, a eu lieu.

« Tout d’abord, permettez moi de m’exprimer au nom de la Minusma et du haut-commissariat des Nations unies aux droit de l’homme, toute notre satisfaction d’avoir été associé à cet évènement phare », a déclaré Guillaume Ngefa, Directeur de la division des droits de l’homme et représentant du haut-commissaire des Nations unies aux droit de l’homme. Selon M. Ngefa, ceci est le 1^er festival de films sur les droits de l’homme et la liberté d’expression au Mali.

« Très heureux » d’être au Mali pour cette 1^re édition du festival ciné droit libre, Adoulaye Diallo, coordinateur de cet événement juge qu’après avoir traversé une crise profonde, que Bamako méritait ce événement qui milite pour le cinéma, mais aussi pour les droits de l’homme. A la place d’un discours classique, le coordinateur n’a pas manqué de remercier tout les partenaires de près ou de loin. Il n’a pas oublié non plus l’Ambassade des Pays bas (à travers Myriam) l’un des partenaires de longue date, d’après lui.

« Grace au cinéma, ils ont changé tout un pays,… ils ont mis des films, justes des films et les débats derrières les films sur Thomas Sankara, Norbert Zongo, c’est ce qui nous fait réfléchir. », a indiqué Didier Awadi, parrain de ce festival ciné droit libre. A la demande de la Salle, il a fait un acapela de son morceau célèbre « j’accuse » comme pour faire trembler l’impérialisme. Pour Awadi, Thomas Sankara disait que : « quand le peuple se met debout, l’impérialisme tremble ».

L’évènement a tenu toute ses promesses à travers la présence de : Thierno Hass Diallo (Ministre des cultes et celui des religieux), l’ambassadeur du Burkina Faso au Mali, représentant de l’ambassade de France au Mali, d’autre ambassades et grandes firmes. Sans oublier la sortie massive de la jeunesse Bamakoise. Ces 3 jours engagés changeront- t-il quelque chose dans la mentalité de la jeunesse malienne qui a déraillé depuis fort longtemps ? Permettront-t-ils l’engagement de la jeunesse malienne face aux défis de la préservation des acquis démocratique ?

Lin dit Moussa DIALLO (Stagiaire)