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Congrès de la FEPACI à Ouagadougou : Cheick Oumar Sissoko rempile
mardi 26 février 2019, par
Elu en 2013 comme secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), Cheick Oumar Sissoko a été réélu pour un mandat de 5 ans, à l’issue du congres de la Fepaci, tenue le 21 février 2019 à Ouagadougou.
A deux jours de l’ouverture de la 26e édition du Fespaco, les professionnels du cinéma se sont donnés rendez-vous le 21 février 2019 à Ouagadougou, lors du 10e congrès de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci). Il s’est agit pour eux, de définir les textes fondamentaux, de passer en revue, toutes les actions acquises, d’élire des secrétaires régionaux et de mettre en place, le conseil consultatif.
A l’issue du congrès, notre compatriote Cheick Oumar Sissoko a été réélu secrétaire général pour un mandat de 5 ans.
Les objectifs de la Fepaci assignés à l’ancien ministre de la Culture du Mali demeurent, la création d’un fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel, le développement d’un partenariat public-privé avec l’élaboration d’un business plan de 200 milliards F CFA.
Au cours de la rencontre, les congressistes se sont également penchés sur les droits d’auteur car de l’avis du secrétaire général de la Fepaci, Cheick Oumar Sissoko, les droits d’auteur des cinéastes ne sont pas suffisamment respectés. La vision de la fédération est basée sur l’élaboration de véritables politiques de coopération régionale, avec la mise à contribution des institutions sous-régionales, le renforcement de la coopération internationale et du partenariat, avec le développement de la coproduction sud-sud.
Faisant l’état des lieux des activités de la Fepaci, le cinéaste Sissoko a fait savoir que 17 secrétariats régionaux et un conseil consultatif ont été mis en place.
Il y a eu également la renaissance des associations nationales. « Nous avons développé le programme de recherche de nos archives à travers le monde et la création de cinémathèque nationale pour pouvoir conserver, protéger et montrer ces archives, parce qu’elles sont notre mémoire collective, qui va nous permettre de nous ressourcer pour construire des lendemains meilleurs », a-t-il noté. Et d’ajouter que leurs films sont en difficulté et qu’un programme de restauration de films a été créé, en partenariat avec la Fédération internationale des archives de films. Parlant des acquis, il a soutenu qu’il y a une solidarité des cinéastes dans chaque pays et de la compréhension des autorités par rapport à l’importance de l’image. « Le Maroc investit près de quatre milliards F CFA par an pour son cinéma, le Sénégal, deux milliards F CFA et le Burkina Faso un milliard F CFA. Le Mali vient de voter une loi pour créer un fonds d’appui de six milliards F CFA pour son cinéma. Nous espérons que ce soutien sera perpétuel », a-t-il affirmé.
D.D
ARC-EN-CIEL
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