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Cinéma malien : 200 millions de FCFA de matériels de tournage pour le CNCM

mardi 24 décembre 2013, par Assane Koné

Le Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) est en passe de devenir un centre de production cinématographique de référence. Après les matériels Danois, c’est au tour de l’Etat malien de casser sa tirelire. Le vendredi 20 décembre 2013, Bruno Maiga, ministre de la culture a remis au CNCM, 200 millions de FCFA de matériels.

Moussa Ouane, Directeur général du CNCM, a indiqué que le lot de matériels que le ministre de la culture vient de mettre à la disposition du CNCM est composé de cameras, d’accessoires de cameras, des appareils de son, de lumière, etc. Selon lui, d’une valeur de 200 millions F CFA, le matériel est composé d’appareils destinés à l’image, au son et à la machinerie cinématographique. Parmi les matériels acquis, on note une Grue motorisée et accessoires. Moussa Ouane dira que cette grue est « capable de faire tous les mouvements qu’une camera simple n’est pas en mesure de faire ». Le lot comporte aussi des rails métalliques et accessoires, un échafaudage complet, mais également des tables de montage qui permettent, selon lui, d’envoyer les images d’une salle de montage vers d’autres salles de montage. Pour sa part, Bruno Maiga, ministre de la Culture, a indiqué que l’acquisition des matériels, est la preuve que l’Etat malien soutient la production cinématographique et fait du développement du 7e art sa préoccupation. « Prenez soins de ce matériel et faites en bon usage », a-t-il déclaré. Le ministre a ensuite visité la salle de postproduction et du magasin des archives. Il a estimé que le CNCM mérite d’être mieux logé. Heureux du soutien du département de la culture, Moussa Ouane, a exprimé ses sincères remerciements au ministre de la culture. «  Monsieur le ministre, grâce à vos actions et à celles de nos partenaires, le CNCM est désormais capable de faire un film de bout en bout au Mali », a-t-il dit. Avant d’indiqué qu’avant, pour faire un mixage, il fallait aller en France. «  Maintenant que nous avons le matériel, nous ferons tout sur place ». Pour mener à bien le travail, Moussa Ouane, mise sur les compétences des jeunes « qui ont été recrutés et qui subirons des formations adéquates ». Pour le DG Ouane, l’acquisition des matériels aura également un impact économique pour le CNCM. Seule structure cinématographique de la sous-région à bénéficié de tels appareils, le CNCM, a dit M. Ouane, est disposé à mettre lesdits matériels en location pour les cinéastes de la sous-région. Maintenant que les matériels adéquats sont acquis, il ne reste plus pour l’Etat de mettre à disposition les fonds d’aide dédié à l’industrie cinématographie. Connaissant les ambitions du CNCM, si ce fond est débloqué, rien ne pourrait empêcher le CNCM à produire des films d’une manière constate (documentaire, des séries télévisuelles, des courts et long-métrage). La mise à niveau du personnel, la formation des comédiens, la dotation du CNCM en véhicules (pick-up) sont entre autres doléances de l’Institution cinématographique. « Si le cinéma marche, le reste suit, car le cinéma tire les autres secteurs », ne cesse de rappeler Moussa Ouane.

Assane Koné

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