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Atelier d’écriture de Rap : Une satisfaction totale des participants à la fin des travaux

vendredi 15 janvier 2016, par Assane Koné

Du 12 au 14 janvier 2014, pendant 3 jours les échanges entre Smockey (Burkinabè), Didier Awadi (Sénégalais) et des jeunes rappeurs maliens ont été florissants, si l’on en croit les participants. La radio libre de Tiken Jah Fakoly restera gravée dans la mémoire des hip-hop men. « Ne ka Bamako » ou mon Bamako, est le titre du morceau sur lequel tout les rappeurs ont posé leur voix en guise d’exercice, mais aussi pour immortaliser les 3 jours de brassage en prélude au festival ciné droit libre, une 1er édition à Bamako, après Abidjan, Dakar, et Ouagadougou.

« J’ai passé un moment formidable avec mes frères et sœurs. Je crois que ça va donner beaucoup de choses », nous a confié Smockey, à travers une interview qu’il nous a accordée.

L’un des pères fondateurs du balai citoyen du Burkina Faso, Smockey souligne que c’est toujours aussi des occasions d’essayer de créer une forme de réseaux entre eux, pour montrer que quand même il y a la solidarité dans le Hip-hop, contrairement a ce qu’on pourrait penser.

« Les gens sont pas chacun de leur coté. Ils savent travailler pour des objectifs communs et mettre leur force ensemble pour y arriver », a-t-il indiqué.

« L’atelier se termine très bien, comme il a très bien démarré d’ailleurs », a ajouté Didier Awadi, le sociétaire du groupe PBS du Sénégal. Selon lui, les échanges de la radio libre lui ont permis de comprendre le Rap qui remplit un stade de 17 000 personnes sans que l’artiste n’ait aucun album sur le marché. « Cela nous a permis de partager nos expériences avec les jeunes confrères maliens », a-t-il ajouté.

Les participants maliens que sont Tal-b Halala, van Baxy, Ami yere wolo (la seule participante), Salazar, Hamen dji, weezy Soniké (représentant du groupe Djoloko de Kati) et l’initiateur de l’atelier qui n’est autre que Master Soumy, ont tous parlé d’une même voie. Ils disent tous avoir eu une satisfaction totale et parfaite de l’atelier

« Ne ka Bamako » ou mon Bamako, c’est ce morceau qui a réunit tout les participants, dans le studio de la Radio libre de Tiken Jah Fakoly sous les doigts magiques de Dowizo (Bit maker et rappeur à la fois). C’est ce single qui mettra fin au festival ciné droit libre, ce samedi 16 janvier 2016 à partir de 18h sur le terrain de basket-ball de Torokorobougou lors du concert live prévus avec Master Soumy, à titre gratuit.

« Nous allons nous organiser. Après ce festival, nous allons nous rencontrer », a indiqué Master Soumy, créateur du Galedou system. Selon lui, les artistes rappeurs vont désormais s’unir pour réclamer leur droit. En l’entendant parler, même s’il faut aller au bureau Malien des droits d’auteur par rapport à des explications claires quant au droit des artistes, les droits de diffusion, droit voisin etc…. Vivement la prochaine édition !

Lin dit Moussa Diallo (Stagiaire)


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