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Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau : « Notre système de gestion des déchets solides et liquides, n’est plus acceptable »

mardi 17 juin 2014, par Assane Koné

Dans le cadre de la Quinzaine de l’environnement 2014, la Salle de conférence de la Mairie de Ségou a abrité une séance d’échanges entre les experts chargés des questions de l’environnement et le Conseil national des jeunes sur l’implication des jeunes dans les actions d’assainissement de la ville de Ségou. Présidée par le Ministre de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau, la séance fut une occasion pour le ministre de lever le voile sur sa vision et les approches pour prendre à bras le corps la protection de notre cadre de vie.

« Faisons en sorte que nos villes soient durables. En l’Etat actuel, elles ne le sont pas ». C’est avec ces propos sans appel que Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’environnement, de l’assainissement et de l’eau, a introduit ses propos lors de la rencontre. Selon lui, il y a très peu de temps l’on parlait des villes maliennes avec des termes flatteurs eu égard à leur propriété. «  Malheureusement, aujourd’hui, ce n’est plus le cas », a-t-il indiqué. Avant de lever le voile sur les problèmes identifiés. Selon lui, trois types de problèmes ont été relevés. Ce sont : la dégradation accélérée et continue de l’environnement, le fait que les populations ne bénéficient pas d’un cadre de vie assaini acceptable et le fait que l’accès de l’eau potable soit bien limité. « Notre système de gestion des déchets solides et liquides, n’est plus acceptable. Nous avons pendant longtemps eu approche qui consiste à déplacer le problème  », a-t-il indiqué. Avec ces problèmes identifiés, le ministre a des idées pour aller vers les solutions. « La gestion des questions d’assainissement pour l’amélioration du cadre de vie nécessite l’implication de la population », a-t-il indiqué. Avant de soutenir qu’il est temps que les maliens refusent de s’accommoder de l’insalubrité. «  On fait semblant de ne pas sentir le problème. Cette différence à l’environnement doit cesser de façon durable  », a-t-il déclaré. Le ministre a invité les jeunes du Mali et notamment ceux de Ségou à s’impliquer dans les actions en faveur de l’environnement. « Il faut que la jeunesse devienne la sentinelle », a-t-il indiqué. Avant de les exhorter à aller vers une plateforme sur la base de laquelle des actions d’anticipation devront être initiées en faveur de l’environnement et du cadre de vie.

Assane Koné

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