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5e Recensement Général de la population et de l’habitant : Les journalistes outillés

lundi 24 juin 2019, par Assane Koné

Le jeudi 20 juin 2019, s’est tenue à la Maison de la Presse une rencontre d’information et de sensibilisation des professionnels des médias sur les objectifs, la méthodologie et les enjeux du 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) et d’obtenir leur soutien et leur appui dans la mobilisation sociale.

Lors de cette rencontre, les échanges ont porté sur les objectifs, l’état d’avancement des travaux et perspectives du RGPH5, les points sur les travaux cartographiques de terrain, le plan de communication et la contribution attendue des communicateurs pour la réussite du RGPH5 et le cadre de partenariat avec les médias. Elle a été organisée par la Direction générale de l’INSTAT, la Direction technique du RGPH5, la section cartographie, en partenariat avec la Maison de la Presse.

Spécifiquement, il s’agissait de bien informer les professionnels des médias et bien les outiller pour leur permettre de bien connaître le RGPH5 et de pouvoir en parler convenablement, d’obtenir l’adhésion des professionnels des média au RGPH5 et leur engagement pour contribuer à sa pleine réussite et de créer un cadre de partenariat avec les médias pour une meilleure collaboration.

D’entrée de jeu, Siaka Cissé a expliqué l’état d’avancement des travaux du RGPH5, en soulignant des avancées notables en dépit d’un retard important. Il dira que le processus de mise en œuvre du RGPH5 a enregistré un retard important, dû largement à la lourdeur des procédures de mise à disposition et de décaissement des fonds promis par les diverses parties prenantes. Cette situation a eu comme conséquences un retard important dans l’opérationnalisation du Bureau Central du Recensement (BCR), le démarrage des travaux préparatoire du recensement et l’acquisition des matériels et équipements nécessaires notamment pour les travaux cartographiques de terrain.

D’après lui, des efforts ont certes été faits et on peut se réjouir aujourd’hui notamment, de l’affectation de 22 cadres de l’INSTAT au BCR qui devrait incessamment être complétés par un recrutement de contractuels, un progrès notable dans l’élaboration, l’évaluation et la finalisation des documents et outils techniques concernant tant la cartographie que le dénombrement etc.

A ses dires, malheureusement, on continue d’attendre l’acquissions et la mise à disposition des matériels et équipements commandés pour les travaux cartographiques de terrain, tant et si bien qu’il est difficile d’envisager le lancement de ces travaux avant le mois d’avril 2019.

Au-delà de ça, il a indiqué que les travaux du RGPH5 vont s’articuler autour des activités majeures que sont : la mise en place du cadre institutionnel et de la logistique, le renforcement des capacités techniques, l’élaboration des documents techniques, la communication et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et la mobilisation sociale, la cartographie censitaire, le recensement pilote, dénombrement général, enquête poste-censitaire, etc.

Arouna Sougané, Directeur général de l’INSTAT, a souligné que notre pays prépare son cinquième recensement Général de la population et de l’habitat. Pour lui le but est de contribuer à l’amélioration de la connaissance de la situation démographique, sociale et économique du pays, sa dynamique en vue d’une meilleure prise en compte des variables démographiques dans les programmes et stratégies de développement. Selon lui le recensement est l’opération qui permet de dénombrer toute la population. Avant de solliciter l’accompagnement de la presse à amener la population à adhérer à l’opération à travers leur collaboration pour que le recensement soit un grand succès.

Parlant de la situation sécuritaire au centre du pays, il dira que l’INSTAT appuiera certaine stratégie sur la communauté de sensibiliser ses responsables en vue de participer à la mise en œuvre de l’opération. En utilisant l’image satellitaire, les estimations à partir du recensement passé et de s’appuyer aussi sur la MINUSMA et la Force Barkhane pour une bonne réalisation de l’opération sur toute l’entendue du territoire malien.

De son côté, Abdoul Karim Diawara, chef de la section cartographie et système géographique, a déclaré que la cartographie est l’élément qui préside le recensement. Sans la cartographie et sans l’analyse des données, il n’y a pas de recensement. Tout en indiquant que l’opération va au-delà de 2020 prévue pour la phase de dénombrement dans les ménages. Selon lui la cartographie consiste à visiter l’ensemble des statistiques du Mali enfin de bien planifier le recensement qui concernera toutes les localités. En annonçant que les travaux ont déjà commencé à Bamako depuis le lundi 17 juin 2019 pour une durée d’un mois. Il a évoqué que 290 agents sont déployés sur le terrain, dont 58 chefs d’équipe et 232 agents cartographes. Pour lui après la capitale, au mois de juillet l’opération commencera partout dans les localités du Mali pour bien planifier le comptage de la population.

Bintou COULIBALY


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