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5e CONGRES DU PARTI SADI : PPR profite du podium pour tancer le régime

samedi 23 mars 2019, par Assane Koné

Le 23 mars 2019, les partis membres de l’EPM qui ont bien voulu répondre à l’invitation de participer au 5e Congrès du Parti SADI, ont passé un quart d’heure des plus difficiles de leur existence, lors que PPR au nom du PARENA a pris la parole dans la salle. Sans hésitation aucune, il a fait le procès du régime IBK.

PPR a estimé que la Tribune du parti SADI est une occasion opportune pour sa déclaration, parce que SADI est un parti toujours à la pointe du combat pour l’émancipation du peuple malien. « Parti des ouvriers, des intellectuels dévoués et de tous ‘’ceux qui pensent Mali à tout moment’’, SADI est le parti des citoyens maliens qui ont toujours dit que le Mali doit être géré autrement », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que comme les militants du parti SADI, ceux du PARENA sont convaincus que le Mali n’est pas pauvre, mais qu’il est mal gouverné, mal géré, que ses gigantesques ressources doivent permettre au peuple d’être plus épanoui.

Il a ensuite estimé que la situation politique du pays interpelle tout un chacun. Cependant, il reste convaincu qu’elle est la conséquence de l’inaptitude des dirigeants actuels au commandement d’un pays au bord de l’abîme comme le nôtre. « Arrivé au pouvoir en 2013 par la voie des urnes grâce à une victoire aux allures de plébiscite, le président de la République a pris les commandes de l’Etat sans aucun plan, aucune vision », a estimé PPR. Avant d’ajouter que dans un tel contexte, le pilotage à vu est devenu sa boussole. « Au lieu de se tourner vers la résolution de la crise du Nord pour laquelle il a été élu, il tourne le dos à l’Accord qui a permis la tenue de la présidentielle de 2013 sans proposer une alternative », a-t-il indiqué. Pour PPR, « le manque de vision l’amène à commettre la plus grosse erreur de son quinquennat : la nomination d’un aventurier comme Premier Ministre. La conséquence ne se fit pas attendre :l’aventurier se lance dans une guerre non préparée et la bérézina de Kidal survint ». Le secrétaire général du PARENA y voit « l’humiliation de l’armée nationale et de la Nation ». En suite, il fera constater que « les rebelles vainqueurs interdisent l’armée à Kidal à ce jour et font la pluie et le beau temps à Bamako, dans les Palaces de leur choix, aux frais du contribuable malien ».
Qu’à cela ne tienne, PPR dira que l’Accord issu de la capitulation de 2014 fait du Mali un pays occupé, vassalisé, qui n’a aucune maitrise de son Destin. Après avoir déclaré que « cela n’est pas notre Mali », PPR dira qu’il faut une autre gouvernance pour reconquérir notre liberté et notre dignité aujourd’hui compromises. « Cela passe par l’approbation malienne de l’ACCORD qui nous est venu d’Alger, dicté par d’autres.. Autrement, l’Accord des 15 mai et 20 juin 2015 ne saurait s’appliquer en l’état au Mali souverain », a-t-il déclaré.

PPR a ensuite soutenu que la déliquescence de l’Etat malien dépasse tout entendement aujourd’hui. Selon lui, le Nord presque perdu, se voit rejoint par le Centre où le sang coule toujours et où l’Etat perd chaque jour un peu plus de sa mainmise. Il dira que le drame survenu à DIOURA, il y a une semaine conforte l’idée d’un Etat qui ne peut plus. « La propagande quotidienne de ‘’la montée en puissance des FAMAS’’ se heurte à la tragique réalité : les soldats n’ont pas confiance aux Chefs et ne combattent plus », a-t-il déclaré. Avant de s’interroger : Comment peuvent-ils se battre et avoir la rage de vaincre en sachant que leurs Chefs n’ont aucun souci du pays et déboursent quotidiennement les ressources publiques pour faire la fête ? ».

Assane Koné


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