Le Président français, François Hollande a annoncé dimanche 17 novembre 2013, la libération de Francis Collomp, otage détenu au Nigeria depuis décembre 2012. Selon des indiscrétions proches du dossier, il se serait enfui à l’occasion d’une opération de l’armée nigériane.

Francis Collomp, otage français détenu au Nigéria depuis 2012, a profité d’une opération de l’armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram, pour s’évader, selon une information diffusée par l’AFP le dimanche 17 novembre 2013, à la mi-journée. L’AFP précise qu’il s’est enfui pendant un échange de tirs entre l’armée nigériane et des membres du groupe Boko Haram, la porte de sa cellule n’étant pas fermée.

Le Président de la République française qui a annoncé cette nouvelle, a exprimé toute sa gratitude aux autorités du Nigeria (...) «  pour l’action décisive qui a été la leur  ». Et, a demandé à Laurent Fabius de se rendre immédiatement au Nigeria pour accueillir Francis Collomp.

Dans son communiqué, après avoir salué avec joie cette libération, tout en indiquant que la France n’a jamais cessé de déployer tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement heureux, François Hollande a déclaré «  Cette nouvelle tant attendue ne nous fait pas oublier que sept de nos compatriotes sont encore retenus en otage en Syrie, au Mali et au Nigeria  ». Il a rassuré les français que «  la France continuera inlassablement à travailler pour leur liberté ».

Joint au téléphone par l’AFP, Denis Collomp, le frère de Francis Collomp a exprimé son "immense soulagement". Il a rappelé qu’il avait appris cette nouvelle de la bouche du président qui l’a appelé de son avion en partance pour Israël.

Francis Collomp, âgé de 63 ans, avait été enlevé par Ansaru, un groupe islamiste lié au groupe nigérian Boko Haram, qui à l’époque avait invoqué le rôle de la France au Mali. La trentaine d’hommes armés qui avait opéré cet enlèvement dans l’Etat de Katsina (nord du Nigeria), avait tué deux gardes du corps et un voisin.

DDDK