Actualités > LISTE NATIONALES DES SANCTIONS FINANCIERES CIBLEES : Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa en tête de liste

LISTE NATIONALES DES SANCTIONS FINANCIERES CIBLEES : Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa en tête de liste

mardi 19 mars 2024, par Assane Koné

Par arrêté pris le 8 mars 2024, Alousséni Sanou, Ministre de l’Economie et des Finances, a décidé d’inscrire sur la liste nationale des sanctions financières ciblées, les individus dont les noms suivent : Iyad Ag Ghaly alias Abou Al Fadal ou Fadel alias Sidi Mohamed Arhali ; Amadou Barry alias Amadou kouffa alias Amadou Diallo ; Alghabass Ag Intalla ; Bilal Ag Acherif ; Fahad Ag Almahmoud ; et Achafagui Ag Bouhada.

Sur cette liste, Iyad Ag Ghaly alias Abou Al Fadal ou Fadel alias Sidi Mohamed Arhali, occupe la première place. Militaire et Ancien diplomate, il lui est reproché d’être inscrit sur la liste du comité de sanction des Nations Unies contre Al-Qaïda et El depuis février 2013. Il est aussi fondateur et Commandant Ançar-dine groupe terroriste et du GSIM (depuis le 03/2017).

Selon l’arrêté, Iyad serait l’auteur d’un double attentat en mars 2018 à Ouagadougou revendiqué par le GSIM. Il est aussi accusé d’être l’auteur de l’attaque du bateau Tombouctou en septembre 2023 revendiquée par le GSIM. En plus d’acte de terrorisme, il est accusé de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Aussi, il lui est reproché d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire, et d’association de malfaiteurs.

Amadou Barry alias Amadou kouffa alias Amadou Diallo, vient en deuxième position sur cette liste. Prêcheur de profession, il lui est reproché d’être le fondateur et Commandant du Front de libération du Macina créé le 25 janvier 2015 et affilié au GSIM. Ancien membre d’Ançar-dine groupe terroriste, on l’accuse d’acte de terrorisme, de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Aussi, Amadou Kouffa est accusé d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire et d’association de malfaiteurs. « Il a revendiqué plusieurs attaques dans certains pays limitrophes. La Katiba de Macina a aussi revendiqué plusieurs attaques au Mali, entre autres : Attaque contre le camp militaire de Sevaré, attaque contre le camp militaire de Mondoro, attaque contre la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Yorosso, attaque de Nampala région de Ségou », indique l’Arrêté.

Alghabass Ag Intalla, ancien député à l’Assemblée Nationale du Mali, est accusé par l’arrêté comme membre du groupe terroriste Ançar-dine (2012-2013) qui a fusionné avec d’autres groupes pour créer le GSIM. Il est accusé d’entreprise terroriste, de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Aussi, on lui reproche d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire, et d’association de malfaiteurs.

Bilal Ag Acherif, selon l’arrêté, depuis 2012 est membre de la coalition avec les groupes terroristes pour combattre l’armée malienne. Il y est indiqué comme membre de Ançar-dine, groupe terroriste et alliés. Il est aussi membre du GSIM-JNIM et alliés depuis mars 2017. L’arrêté du ministre l’accuse d’acte de terrorisme par appartenance à un groupe de combat en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Il est aussi accusé de financement du terrorisme, de détention illégale d’armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Aussi, Bila Ag Acherif est accusé d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire, et d’association de malfaiteurs.

Fahad Ag Almahmoud, accusé pour son implication dans une entreprise terroriste et de financement du terrorisme. Aussi, il lui est reproché de détenir illégalement des armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Mais pire, l’arrêté l’accuse d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire, et d’association de malfaiteurs.

Achafagui Bouhada est accusé d’être membre fondateur du GSIM-JNIM. L’arrêté ministériel lui reproche des actes de terrorisme par appartenance à un groupe de combat en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Aussi, son appartenance à un groupe de combat en lien intentionnel avec une entreprise terroriste, fonde les accusations des autorités maliennes. Elles sont convaincues qu’il finance le terrorisme et détient illégalement des armes de guerre et de munitions en lien intentionnel avec une entreprise terroriste. Il est aujourd’hui accusé d’atteinte à l’unité nationale, d’atteinte à l’intégrité du territoire, et d’association de malfaiteurs.

Contre toutes ses personnes, l’article 2 de l’arrêté indique que : « Les biens et ressources économiques desdites personnes sont gelés pour une période de six (06) mois renouvelables ».Et, dans article 3, il est dit que « les assujettis sont tenus au strict respect des dispositions du présent arrêté sous peine de sanctions disciplinaires et pénales ». Au moment où l’article 4 annonce que « le présent arrêté entre en vigueur à compter de sa date de signature », l’article 5, précise que « le Secrétaire Général du Ministère de l’Économie et des Finances est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel et sur le site web du Ministère en charge des Finances ».

Assane Koné


Voir en ligne : LISTE NATIONALES DES SANCTIONS FINANCIERES CIBLEES : Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa en tête de liste

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.