Mbaranga Gasarabwe, La coordinatrice résidente du programme des Nations Unis pour le Développement au Mali (PNUD), a animé une conférence de presse le vendredi 14 octobre 2016, dans la salle de conférence du PNUD, sur la situation humanitaire qui se détériore dans les régions de Gao, Tombouctou, Ménaka et Kidal. Elle a fait savoir qu’à cause de l’insécurité, le taux de financement de la réponse humanitaire à baisser alors que les besoins persistent.

Depuis 2012, le Mali fait face à des défis humanitaires complexes liés à plusieurs facteurs concomitants, les changements climatiques et la pauvreté extrême. Selon la Représentante résidente du PNUD, la situation humanitaire des populations s’est vite détériorée.

C’est dans ce contexte que la représentante résidente du PNUD au Mali s’est entretenue avec la presse sur le sujet afin de tirer la sonnette d’alarme.

M^me Mbaranga Gasarabwe, coordinatrice résidente du programme des Nations Unis pour le Développement a souligné que dans une situation d’insécurité pour acheminer des biens au nord, relève beaucoup de difficultés. Selon la coordinatrice humanitaire, la bonne nouvelle est que les vivres qui étaient bloqués quelque part sont entrain d’être acheminés au nord. Elle a indiqué que le même cas s’est produit au niveau de Ménaka.

A cause de l’insécurité, dira la coordinatrice de l’action humanitaire, le taux de financement de la réponse humanitaire au Mali est en baisse depuis trois ans alors que les besoins humanitaires croissent.

Le plan accompagné d’un appel de fond évalue les besoins à 354 millions de dollars. L’insécurité alimentaire, la malnutrition, l’éducation, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la protection des populations, sont au tant de points clés sur lesquels Mbaranga Gasarabwe s’est appesantie. La manière dont les vives sont acheminées aux populations sans la présence d’aucune force a beaucoup préoccupé les journalistes.

Lamine Kané