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Sortie de crise : La contribution politique attendue

mardi 12 août 2014, par Assane Koné

L’atelier sur la contribution des partis politiques au processus de paix et de réconciliation nationale organisé par le gouvernement, avec l’appui technique de la Minusma, est un cadre d’échange des leaders politiques permettant une compréhension partagée des enjeux et des défis de la consolidation de l’unité nationale.

La réussite de la réconciliation nationale s’impose comme un défi au Mali. C’est pourquoi un atelier sur la contribution des partis politiques au processus de paix et de réconciliation nationale organisé par le gouvernement à travers le ministère de la Réconciliation nationale, et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), avec l’appui technique de la Fondation Balazan, se tient depuis hier, à Bamako. Cet atelier de trois jours se veut un cadre d’échange entre les leaders politiques pour permettre une compréhension partagée des enjeux et des défis de la consolidation de l’unité nationale et de la promotion du vivre ensemble. Il implique la prise en considération des valeurs telles que le respect de la diversité, la démocratie, la bonne gouvernance politique, la promotion de la justice et la protection des droits de l’Homme.

Bref, il s’agit d’un environnement favorable à l’accompagnement de la feuille de route des négociations dans le cadre du processus d’Alger, signé le 24 juillet entre le gouvernement et les mouvements armés. « Comme l’accord préliminaire de Ouagadougou, la feuille de route des négociations a bénéficié de l’assistance et de l’accompagnement des partenaires du Mali. C’est en ce sens que cette feuille de route a été signée sous l’égide d’une équipe de médiation. La rencontre va soutenir les efforts des partis politiques dans la recherche d’une solution pacifique à la crise et faciliter les échanges pour identifications des actions », a affirmé le représentant spécial du secrétariat général adjoint des Nations unies, David Gressly.

Pour le Premier ministre, Moussa Mara, les pourparlers inclusifs vont créer les conditions d’une véritable réconciliation nationale comme fondement d’une paix durable. Dans ce contexte, les partis politiques ont un rôle primordial à jouer en tant qu’acteurs de la mobilisation de la sensibilisation et de l’éducation des citoyens.

« L’atelier permettra aux partis politiques de réfléchir sur leurs contributions au processus de paix et de réconciliation nationale. Cette réflexion sera axée sur l’organisation administrative et institutionnelle, la stratégie de développement intégré des collectivités territoriales, la justice et réconciliation… », a fait remarquer le Premier ministre. Avant de souhaiter aux partis politiques de formuler les recommandations et des actions pratiques à mettre en œuvre par les participants pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation.

Bréhima Sogoba

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