Les partis membre de l’international socialiste d’Afrique ont tenu du 10 au 11 avril 2015, à Bamako une rencontre de haut niveau. Dans un contexte d’insécurité dans notre pays, l’international socialiste a manifesté sa solidarité avec les populations du Mali. Et son président, Emanuel Golou a personnellement interpellé les chefs d’Etats africains pour une réponse au terrorisme, histoire de braver les islamistes radicaux et autres bandits armés.

Confrontées à des actes terroristes dans la partie septentrionale du pays et à une crise institutionnelle, les autorités maliennes ont bénéficié d’un soutien de taille du 10 au 11 avril 2015 avec l’organisation de la réunion de haut niveau de l’international socialiste à Bamako.

Pour le vice-président du RPM, « c’est un signal fort que les partis ont adressé à l’ensemble de la classe politique malienne et à l’opinion internationale ». C’est pourquoi l’évènement a été placé sous le signe de l’insécurité, démocratie et développement par les peuples d’Afrique.

Il s’agissait pour les socialistes d’Afrique « de témoigner leur soutien aux Maliens face à une période de tension sociale et économique difficile et également pour envoyer un message aux chefs d’Etats africains à assumer leur responsabilité ».

Pour le président de l’international socialiste Emanuel Golou, « ce qui touche le Mali, le Nigéria, le Cameroun et le Niger ou le reste de l’Afrique, touche le monde ». « Si l’Afrique de l’ouest est sinistrée, nous le sentirons au centre et au nord. Il est évident qu’il n’y a pas de développement sans sécurité et que sans le développement, il n’y a pas de sécurité. C’est cette complexité que connaissent les pays du Sahel. Les populations des pays du champ sont victimes des politiques de certains dirigeants. Elles sont africaines et nous ne souhaitons pas que quelques individus viennent mettre le doute là-dessus », a souligné le président Emanuel Golou.

Pour cela, a-t-il souligné, « nous avons décidé de tenir l’évènement au Mali avec des délégations venant de tout l’Afrique et du monde, en vue de rappeler l’union sacrée qui unit tous les peuples ».

Bréhima Sogoba