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Presse malienne : Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net… ces sites Internet maliens qui se sont spécialisés dans un honteux plagia

lundi 10 décembre 2018, par Assane Koné

N’est pas journaliste qui le veut et ne sera jamais entrepreneur de presse qui le veut aussi, même si l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux donnent des opportunités exceptionnelles. Ces professions ont des exigences rigoureuses, dont l’honnêteté intellectuelle. Malheureusement, les promoteurs des sites de reprises maliens sur Internet que sont Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net…, n’ont pas le niveau intellectuel nécessaire pour comprendre que le plagia n’a pas sa place dans le métier de journaliste et dans l’entreprise de presse.

Au Mali, à la faveur de l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux, individus sans foi ni loi, mais foncièrement malhonnêtes, ont décidé de vivre de la sueur des autres, du travail des autres et sans efforts. Cachés derrière des sites Internet de reprises (qui n’ont rien à avoir avec des journaux en ligne), que sont Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net…, ils se sont installés au quotidien et depuis des années dans un plagia honteux qui devait les conduire à la guillotine, si nous étions dans une société où la honte avait encore son droit d’être citée.

Arrivés pratiquement en dernière position dans le paysage médiatique malien, notamment sur Internet, ces sites de reprises se sont spécialisés dans « le vol de textes » et de photographies. Oui, les responsables de ces organes sont des voleurs à qui l’on doit offrir une place à la prison Centrale de Bamako, s’ils étaient au Mali.

Ils ont d’abord commencé à signer toutes les photographies, (œuvres d’autres journalistes) en leur nom. Dès qu’une photographie est publiée par Internet, dans un journal en ligne, ils se l’approprient en la signant. Hors, ce n’est pas parce que les autres journaux ou journalistes maliens ne savent pas signer leurs photographies. Mais, c’est souvent par souci de solidarité que les uns et les autres se refusent à signer la photographie par une bannière qui porte le nom de leur site. Nos larrons sans foi ni loi, soucieux que leurs gains faciles et sans aucun effort, veulent vivre de la sueur des autres.

Aujourd’hui, ces sites de reprises deviennent des dangers pour tous les journaux en ligne malien. Ils n’ont pas de journalistes, à plus forte raison avoir des sièges à Bamako. Et, sûrement ne font face à aucune charge en ce qui concerne le payement de leurs impôts. Mais, ils sont à l’affût, comme des larrons dans une foire aux empoignes, dès qu’un journaliste sérieux, où un journal malien sérieux en ligne publie un article, quelques minutes après, ils le reprennent sur leurs différents sites Internet. Précisons, que même si la reprise est condamnable, parce qu’en contradiction totale avec le principe d’exclusivité, et source de concurrence déloyale, de nombreux journaux maliens l’acceptent.

Mais, nous condamnons, Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net… et leurs propriétaires malhonnêtes, pour le fait que leurs démarches ne respectent aucune règle de la profession. Leur comportement laisse penser qu’ils sont entrés par effraction dans le secteur de la presse et veulent s’y installer en plagiant. Voilà des sites de reprises qui reprennent les publications des autres journalistes et des autres journaux en ligne, en oubliant volontairement de citer leurs sources. Ils enlèvement carrément le nom du journaliste et le nom de l’organe et y mettent leur nom. Est-ce malhonnête ou pas ? N’est-ce pas un vol ?

Et, c’est ce type de vol, de malhonnêteté intellectuelle qu’on appelle plagia. Cet acte pourrait se définir comme le fait de « copier un auteur en s’attribuant indûment des passages de son œuvre, le piller » ou encore par le fait d’ « Emprunter à un ouvrage original, à son auteur, des éléments, des fragments dont on s’attribue abusivement la paternité en les reproduisant, avec plus ou moins de fidélité, dans une œuvre que l’on présente comme personnelle ».

Vous constatez que nos mauvais amis de Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net…, font pire que ces définitions. Ils ne prennent pas des parties. Mais, ils reproduisent tout le texte d’autrui, sans faire un clin d’œil à l’auteur.

Ils sont malhonnêtes et ce sont des voleurs à col blanc que nous allons dénoncer jusqu’à ce qu’ils arrêtent cette pratique qui ne les honore pas et n’honore pas la presse malienne.

Et, j’invite les responsables de Bamada.net, Koulouba.com, Niaréla.net… à reprendre ce texte comme ils ont l’habitude de le faire, c’est-à-dire enlever mon nom et celui de mon organe, pour se l’approprier sans effort.

Assane Koné

Directeur de Publication du Journal www.notrenation.com

Secrétaire chargé des Relations extérieures de l’Association des professionnels de la presse en ligne au Mali (APPEL-MALI)


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