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Partenariat Public-Privé au Mali : Les hommes des médias outillés

vendredi 31 mars 2017, par Assane Koné

L’atelier de formation sur le renforcement des capacités des acteurs publics et privés en matière de Partenariat Public-Privé (PPP) initié par le ministère de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé, a connu son épilogue le vendredi 31 mars 2017 à L’Escale Gourmande. Cette session s’est tenue dans le cadre de la deuxième édition des journées « Partenariat public-privé ». Elle a enregistré la participation des agents de la Présidence de la République, des départements ministériels, des cadres de l’unité PPP, de l’administration, des collectivités territoriales, des responsables des Autorités de régulation, des hommes des médias et des chefs d’entreprise.

Du 27 au 30 mars 2017, les acteurs du secteur public et privé ont été édifiés sur le PPP (la conception et la réalisation de projets en Partenariat public privé et la stratégie PPP du gouvernement du Mali). Les différentes sessions de formation ont été conduites par les experts du PPP du Groupe Data Flaq’s Canada.

Ainsi, pour ce 5e et dernier jour de l’atelier une large présentation a été faite à l’intention des Hommes de medias en vue de mieux sensibiliser les populations sur les avantages et les contraintes du PPP.

« Un partenariat public privé (PPP) est un accord contractuel entre une autorité publique qui peut être nationale ou locale et un opérateur privé (ou semi-public-ou semi-privé) qui consiste en un accord global dans lequel l’operateur s’engage à investir et à gérer un service public », a indiqué Skander Ben Abdallah, expert en PPP.

Dans sa communication, il a ajouté que le PPP n’est pas la solution miracle. « Ce type de contrat permet souvent de mobiliser le financement privé. La réussite d’un PPP ne va pas forcement de soi. Les PPP ne sont pas adaptés à tous les projets d’infrastructure. L’expérience mondiale offre des exemples de PPP réussis mais aussi des cas d’échec », a-t-il déclaré. Et de préciser que « l’un des facteurs clés de succès dans la mise en œuvre de ce type de projets, est d’avoir en face des compétences nationales bien outillées en la matière ».

« Le succès de la mise en œuvre du projet est lié à une approche rigoureuse et solide en gestion de projet. Un bon dosage d’experts locaux et mondiaux. La transparence et la concurrence dans les appels d’offre et des dispositifs de contrôle et de révision des contrats », a-t-il ajouté. Avant de conseiller aux pouvoirs publics d’éviter le payement à l’avance. « Ce paiement doit être effectif quand l’infrastructure est réalisée, acceptée et opérationnelle ou en fonction de l’avancement du projet », a-t-il confié.

Pour sa part, Me Issakha NDiaye, avocat au barreau de Paris a passé en revu la stratégie ppp du gouvernement du Mali.

Moussa Mallé SISSOKO


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