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Les Rencontres de Bamako/Biennale Africaine de la Photographie : La 14 ème édition aura lieu du 16 novembre 2024 au 16 janvier 2024.
mardi 8 octobre 2024, par
La Cérémonie officielle de lancement de la 14e édition des Rencontres de Bamako/Biennale africaine de la photographie, a eu lieu le vendredi 4 octobre 2024, au CICB.
Devant de nombreuses personnalités de la république, des chefs de représentation diplomatique et de nombreux journalistes, Andogoly Guindo, ministre de l’artisanat, de la culture et de l’industrie hôtelière, a annoncé que la 14 ème édition des Rencontres de Bamako/Biennale Africaine de la Photographie, aura lieu du 16 novembre 2024 au 16 janvier 2024.
En présence de Salif KEÏTA, Artiste, Musicien, Auteur et Compositeur, parrain de la 14e édition des Rencontres de Bamako, le ministre a rappelé que les Rencontres de Bamako/Biennale Africaine de la Photographie se sont imposées dans l’agenda des rencontres photographiques à l’échelle du continent.
Selon lui, rlles sont un événement culturel majeur bien apprécié par la diaspora africaine au même titre que le FESPACO, le Dak’art et le MASSA. << Malgré les crises multiformes vécues par notre pays ces dernières années, cet événement culturel est resté constant et résilient >>, a-t-il déclaré. Avant de rappeler que cette année, << nous célébrons les 30 ans d’existence de cette fête panafricaine de la photographie, une activité qui a atteint sa maturité et occupe une place de choix dans l’agenda culturel de notre pays >>.
Le ministre a indiqué que la photographie, par essence, est un art muet. Silencieusement, elle fait appel à nos sens visuels. Il a rappelé que selon Confucius, << Une image vaut mille mots >>. Avant d’ajouter que << pour l’éternité, la photo reste la mémoire d’un instant, d’une époque, d’un geste et le témoin d’un présent qui se conjugue au futur >>.
Le ministre a ajouté que << nées en 1994, de la vision des hautes autorités de l’époque, les Rencontres de Bamako sont aujourd’hui la principale manifestation artistique dans le domaine de la photographie sur le continent africain et Véritable plateforme de visibilité pour les artistes photographes et vidéastes d’Afrique et de ses diasporas >>. Mieux, il dira qu’elles ont contribué à développer la carrière de nombre d’entre eux et pour certains même d’acquérir une stature internationale. << Elles participent ainsi à la fois à la reconnaissance et à la consécration de la photographie africaine >>, a-t-il indiqué.
Le ministre a estimé que les Rencontres de Bamako offrent la possibilité aux artistes de traiter avec leur inspiration, leurs aspirations aussi, un sujet d’actualité, d’en tirer beauté. Pour cela, il a les éditions précédentes intitulées << Telling Time >> (10e édition en 2015) ; << Afrotopia >> (11e édition en 2017) ; << Courants de conscience >> (12e édition) et << man ka maaya ka ca a yerekono >>, selon une citation d’Amadou Hampâté BA (13e édition ).
Il a félicité le Commissaire Général pour la continuité de cette approche éditoriale, avec le thème : << Kuma, la parole >>, dans le cadre de la 14e édition, avec le Maroc comme pays invité.
Le ministre a estimé que cette interaction entre art visuel et parole, peut paraître étrange. Mais, pense que << c’est justement dans ce paradoxe que réside l’intérêt >>. Pour lui, il s’agit, pour les artistes, d’explorer de nouvelles formes, d’expérimenter des dialogues entre le verbe et l’image, de faire exister plastiquement les moments de prise de parole, d’éloquence, de colère, mais aussi d’espoir, de recueillement, de silence et de bruit. << On peut raconter mille histoires par une photo. Transmettre des émotions, des idées et des messages par la seule force de l’instant capturé, du cadrage, de la lumière ou de la mise en scène >>, a-t-il ajouté. Avant de soutenir que << les photographes ont le pouvoir de "faire parler" une image grâce à ce génie >>.
Pour cette édition, selon le ministre en charge de la culture, ce sont 30 artistes photographes qui ont été retenus sur 500 candidatures d’artistes africains et de la diaspora. Il a annoncé que parmi les 30 artistes retenus figurent quatre photographes maliens dont deux femmes. Il s’agit de Kanni SISSOKO, John KALAPO, Mariam NIARE et Seyba KEÏΤΑ.
<< Sont attendus à Bamako selon nos prévisions plus de 300 professionnels et une centaine d’hommes de médias >>, a-t-il déclaré. Avant de soutenir que cette 14 ème édition des Rencontres de Bamako est synonyme de maturité d’un événement culturel qui, d’édition en édition, se densifie, se diversifie, s’intensifie et apporte un cachet particulier de créativité.
Selon le ministre en charge de la culture, << la Biennale de la photographie, c’est trente ans de tissage de liens, de brassages des idées et de rencontres des esprits, trente ans de rêves obstinés >>.
Il a invité le Commissaire Général et toute l’équipe d’organisation des Rencontres de Bamako, à mettre tout en œuvre pour réussir cette présente édition.
<< L’art, la culture et le patrimoine restent les meilleurs antidotes à l’embrigadement et aux dérives idéologiques >>, a-t-il déclaré.
Assane Koné
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