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Aéroport de Bamako-Sénou : Les hommes du capitaine Al Hader Maïga mettent le grappin sur un trafiquant de drogue en provenance du Portugal
jeudi 30 avril 2015, par
Il n’y a aucun doute, les autorités maliennes dans leur volonté de lutter contre le trafic de drogue au Mali, ont vu juste en dotant le pays de l’Office central des stupéfiants. Il ne se passe plus de mois, sans que les structures relevant de cet office ne mettent le grappin sur un trafiquant de drogue en transit au Mali. Le 28 avril 2015, aux environs de 00 h 10 mn, la cellule aéroportuaire anti-trafic/antenne de l’Office central des stupéfiants dirigée par le Capitaine AlHader Maîga, a mis fin aux activités illicites de Ewurum Chinedu Desmond de nationalité nigériane.
Il a été appréhendé à l’aéroport de Bamako à l’atterrissage d’un vol de la Compagnie aérienne Tap Portugal en provenance de Sao Paulo (Brésil) pour Bamako, via Lisbonne (Portugal).
Ewurum Chinedu Desmond a été ciblé parmi plusieurs passagers et les tests se sont révélés positifs. Après avoir nié pendant des heures, il a fini par se mettre à table et reconnaître qu’il a avalé 66 boulettes de Cocaïne, soit 1 kg, dont le coût varie entre 60 à 70 millions de FCFA.
Ewurum Chinedu Desmond a été présenté au procureur du pôle judiciaire spécialisé le 30 avril 2015. Il n’y a aucun doute, il sera mis sous mandat de dépôt tant les faits sont têtus.
C’est le lieu de rappeler que l’Etat doit manifester sa volonté politique de lutter contre le trafic de drogue en mettant l’Office Central des stupéfiants dans les meilleures conditions de travail. Jugez-en vous-même, malgré les moyens dérisoires, pour le Premier trimestre 2015, la seule cellule aéroportuaire anti-trafic/antenne de l’Office central des stupéfiants dirigée par le Capitaine Alhader Maîga, est à sa quatrième saisie avec environ 4, 5 kilogramme de cocaïne.
Il est clair que si cette structure et ses agents étaient mis dans les meilleures conditions de travail, il n’y a aucun doute, cela se sentirait sur sa performance. A moins que les autorités ne soient pas dans cette logique.
Assane Koné