Dans la perspective d’optimiser les compétences des spécialistes en communication et en suivi-évaluation pour mieux remplir les missions qui leur ont été confiées, l’unité régionale de coordination (URC) du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a organisé, le 17 février 2016 au CICB, un atelier régional d’information et de formation à leur profit.

Du 17 au 19 février 2016, l’unité régionale du PRAPS- CILSS en collaboration avec les structures partenaires tient un atelier régional d’information et de formation à l’intention des spécialités en communication et en suivi-évaluation.

La cérémonie d’ouverture des travaux a regroupé les représentants des pays membres du CILSS, notamment le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et les structures partenaires.

L’objectif du PRAPS est d’améliorer l’accès des moyens et services de production essentiels et l’accès aux marchés pour les éleveurs transhumants et les agro-pasteurs le long des axes de transhumance et zones transfrontalières des six pays du sahel. Il doit aussi renforcer les capacités des pays à répondre promptement et efficacement aux crises pastorales.

Financé par la Banque mondiale à hauteur d’une enveloppe de 248 millions de dollars US, le projet est mis en œuvre par une unité régionale de coordination (URC) logée au CILSS et par des unités nationales de coordination (UNC).

Dans son mot de bienvenue, D^r Keffing Dabo, représentant du Directeur général de l’Institut du sahel, a rappelé que les activités du PRAPS sont destinées à impulser le développement des populations à la base par l’intégration d’approches participatives. « Ne sommes-nous pas tous convaincus que la réussite de tout projet de développement passe par une forte implication des parties prenantes ? Cette réalité sous-tend la nécessité que tous les acteurs soient informés, sensibilisés et adhèrent activement au projet », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que ce projet devrait permettre à plus de 2 millions de pasteurs et d’agropasteurs d’augmenter leurs revenus et de renforcer leur résilience face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire.

Quant au suivi-évaluation, le directeur a indiqué qu’il contribuera à la collecte, à l’analyse, au traitement des données des informations, en veillant à leur concordance avec la planification du projet pour conduire à un processus efficace de prise de décisions. « Il met en lumière les résultats du projet et traite de leurs impacts sur les bénéficiaires. La visibilité des changements induits par le projet dépend du recours et de l’implication de la communication. », a-t-il fait remarquer.

En effet, le PRAGS permettra de renforcer les capacités des spécialistes en communication et en suivi-évaluation sur la gestion de communication. Les drafs de la stratégie de communication des pays seront examinées et des recommandations seront faites en vue de leur finalisation. La vision, les méthodes et procédures en matière de communication seront harmonisées et conceptualisées au pastoralisme. Le cadre de partenariat entre les spécialistes en communication et en suivi-évaluation du PRAPS seront définis.

Il importe de souligner que le PRAPS concerne six pays sahéliens membres du CILSS ( le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad) et est une émanation de la déclaration de Nouakchott, suite au Forum de haut niveau sur le pastoralisme organisé à Nouakchott en octobre 2013, sous l’égide du gouvernement de la république Islamique de la Mauritanie, la Banque Mondiale, le CILSS et les organisations d’intégration régionale.

Moussa Mallé SISSOKO