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LOME, TOGO : Des journalistes à l’école de la GDTE
mardi 4 octobre 2016, par
Un atelier sous régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de médias sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) se tient dans la capitale Togolaise, à Lomé sous le thème « gestion durable des terres et des eaux dans les pays Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) : enjeux, difficulté et stratégies locales ».
L’atelier se tient dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience par le biais de service liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances ».
Il vise à fournir des services opérationnels, techniques et consultatifs aux acteurs des médias des douze pays dont le Togo afin qu’ils puissent transmettre de bonnes information aux populations.
L’atelier sous régional s’inscrit donc en droite ligne des responsabilités confiées à l’UICN dans le cadre du projet BRICKS. Il permet d’associer les hommes et femmes de média aux efforts de lutte contre la dégradation des terres et des eaux et surtout, la promotion des approches réussies de conservation à travers une plus large dissémination. Afin qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle, il important que les hommes et femmes de média soient formés, informés et sensibilisés sur les thématiques de conservation des ressources naturelles en général et de gestion durable des terres et des eau en particulier.
Le travail est effectué par le Comité Permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), l’Observatoire du Sahara et du sahel (OSS) et l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pour le directeur de l’Inspection des ressources au ministère de l’environnement du Togo, l’atelier, « requiert notre grand intérêt face à une menace sérieuse de notre survie sur la terre : la dégradation des terres et des ressources en eau. Même si le phénomène s’explique en partie par une dynamique globale naturelle, les activités humaines constituent la principale cause ».
A ses dires, le continent africain certes riche en ressources naturelles, notamment en termes de biodiversité, de terres, de sols et des eaux ; est confronté à la forte pression des millions de personnes qui en dépendent à travers l’agriculture, le pâturage et d’autres activités telles que la construction d’infrastructures, l’exploitation des forêts et des mines « affecte dangereusement ces ressources ». Il a souligné le rôle des hommes et femmes de médias et de la communication dans cette problématique qui dit-il, peuvent valoriser les bonnes pratiques à travers la vulgarisation des bonnes pratiques.
Selon Masumbuko Bora, coordinatrice de l’UICN basé au Burkina, chargée du projet , BRICKS a mis l’accent sur l’apprentissage sud-sud à travers la mise en œuvre des activités liées à la surveillance des changements environnementaux, les analyses géo spatiales, la planification de la biodiversité et la diffusion de bonnes pratiques en matière de planification.
BRICKS est financé par la Banque Mondiale et officiellement lancé en mars 2014 à Ouagadougou. L’atelier prend fin vendredi 7 octobre.
Amadou Sidibé
(envoyé spécial à Lomé)
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