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Financement public du secteur culturel : Ségou explore les opportunités et les défis en Afrique de l’ouest

mardi 20 mai 2025, par Assane Koné

Quelques soient les potentialités du secteur de la culture en Afrique de l’ouest, en absence de financements, il serait difficile, et même utopique de penser à pouvoir bénéficier de l’apport de la culture dans le développement.

Mieux, dans un contexte où de plus en plus les populations du continent, demandent la souveraineté et l’indépendance véritable des états africains, il serait souhaitable que le financement du secteur culturel africain soit assuré par des financements publics de nos états.

C’est pour cela que SELAM, une organisation internationale basée en Suède avec des bureaux à Addis -Abeba et à Nairobi. << A travers son initiative connect for culture Africa, se propose de développer l’économie de la culture africaine grâce à un financement public durable>>, a indiqué Béatrice Waruinge, Chef de programme à SELAM.

Elle a ajouté que Connect for Culture Africa (CICA) est un projet régional mis en œuvre par SELAM en collaboration avec l’Union africaine, avec le soutien du gouvernement suédois. Elle a indiqué que SELAM à collaborer sur des initiatives de plaidoyer visant à encourager les états membres de l’UA à allouer 1% de leur budget national aux industries culturelles et créatives d’ici 2030.

Pour sa part Attaher Maiga, Secrétaire Général de la Fondation Festival sur le Niger, a indiqué que SELAM en collaboration la Fondation Festival sur le Niger, organisé cette table ronde sur le thème : « Opportunités et défis liés à l’accès aux financements publics pour le secteur culturel en Afrique de l’Ouest », dans le cadre de l’initiative Connect for Culture Africa (CfCA).

Selon lui, CfCA est une initiative de Selam en partenariat avec l’Union africaine (UA), dédiée à la transformation du paysage artistique, culturel et patrimonial de l’Afrique. << L’initiative CfCA cherche à influencer les gouvernements africains pour qu’ils allouent 1% de leurs budgets nationaux à la culture et aux industries créatives d’ici 2030, conformément à la vision de l’Union Africaine>>, a-t-il rappelé.

Avant de préciser que la table-ronde qui nous réunit ce matin a pour objectif de créer une plateforme de dialogue politique sur les défis et les opportunités liés à l’obtention d’un financement public pour le secteur culturel en Afrique de l’Ouest. << Elle réunit des experts et des praticiens de divers domaines du secteur culturel et créatif de l’Afrique de l’Ouest et au-delà, notamment des spécialistes de la politique et du plaidoyer, des acteurs gouvernementaux, des experts de la culture et de l’industrie créative, ainsi que des artistes et des représentants de la société civile>>, a-t-il indiqué.

Les participants à la fois des secteurs publics et privés, sont venus du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la RDC, de la Zambie, du Kenya et du Mali.

<< Nous sommes convaincus que les échanges pendant ces jours ferons avancer le plaidoyer au niveau des Etats pour l’augmentation du budget accordé au financement du secteur créatif en Afrique de l’Ouest>>, a-t-il indiqué.

Attaher Maiga a salué l’organisation réussie des états généraux de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Bamako FUGABA, dont l’une des recommandations fortes est l’augmentation du budget de la Culture à hauteur de 1%.

<>, a indiqué Nohan Sow, chef de Cabinet, représentant le ministre de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme, à la cérémonie.

Selon lui, l’initiative Connect for Culture Africa (CfCA), une entreprise conjointe de Selam et de l’Union africaine (UA), vise à transformer le paysage culturel et créatif de l’Afrique. <>, a-t-il déclaré. Avant de rappeler qu’il s’appuie sur le plan d’action révisé de l’Union africaine sur les industries culturelles et créatives (ICC), pour s’efforcer de renforcer des domaines essentiels tels que les cadres législatifs, l’expansion du marché, l’éducation, la finance, l’analyse statistique et le développement de l’infrastructure culturelle. << Conformément à la vision de l’UA, CfCA cherche à influencer les gouvernements africains pour qu’ils allouent 1 % de leur budget national à la culture et aux industries créatives d’ici à 2030>>, a-t-il rappelé.

il dira que la table ronde visent à développer des stratégies éclairées pour augmenter le financement public en comprenant les parties prenantes, les processus de budgétisation, les défis et les réussites. En outre, selon lui, elle devrait permettre aux parties prenantes d’acquérir des connaissances, des idées et des solutions pratiques pour améliorer le paysage du financement du secteur culturel en Afrique.

<>, a-t-il conclu.

En plus du Représentant du Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme du Mali, les travaux ont enregistré la participation des membres du Ministère Zambien de la Jeunesse, des Sports et des Arts ; du Ministre Cheick Oumar Sissoko ; du Directeur National de l’Action Culturelle ; de Madame la Directrice du Bureau Malien du Droit d’Auteur ; de la Représentante de SELAM ; du Président du Réseau KYA ; du Représentant de l’UAAPREM ; Des Chefs des services régionaux et locaux ;
Chers participants à la table ronde.

Assane Koné


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