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Festival « Ciné à Dos » : La 5e édition dédiée au pouvoir du numérique a vécu

lundi 4 avril 2016, par Assane Koné

Dans le cadre de la 5e édition du Festival « Ciné à Dos », placée sous le thème : « Le pouvoir du numérique », conférences, projections de films et prestations musicales, ont rivalisé d’ardeur du 1er au 3 avril 2016, pour assurer une animation exceptionnelle à la plage de Koulikoro.

A la faveur de la 5e édition du Festival « Ciné à Dos », la plage de Koulikoro a enregistré une animation particulière du 1er au 3 avril 2016. Venus du Mali, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, des jeunes talentueux réalisateurs ont fait parler « le pouvoir du numérique », dans des films en 3 D ou en bande dessiné. Ce fut aussi une foire où des projets de réalisations portés par des jeunes ont impressionné les nombreux festivaliers, qui ont aussi eu l’occasion d’apprécier la prestation d’artistes comme Master Soumi et Koudy du Bénin, avec un accompagnent musical de l’orchestre « Soul Train Band ».

Le samedi 2 avril 2016, les festivaliers ont participé à un symposium sur le thème : « Regards croisés des acteurs du numérique au Mali et dans la sous-région ouest africaine ». Les participants venus du Mali, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, dans leurs interventions ont traité de l’apport du numérique dans le développement de la culture et de l’apport du numérique dans l’insertion socioprofessionnelle.

Ce symposium a enregistré une intervention très remarquée de Moustaph Diawara, Chargé de la communication au Ministère de l’économie numérique, de l’information et de la communication. « Le thème de cette édition attribue au numérique toute sa place comme secteur stratégique de l’économie et sa contribution à la croissance de notre pays dans le concert des nations, désormais entrainée vers une mondialisation à double vitesse », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que le Mali dispose aujourd’hui d’une politique nationale qui vise de faire de l’économie numérique un vecteur de croissance, de productivité et de développement des secteurs innovants, dont les arts numériques.

Hama Goro, Directeur du Festival africain d’images virtuelles (FAIVA), est ensuite intervenu pour rappeler tout l’avantage que le numérique offre aujourd’hui aux artistes pour renforcer leur créativité.

Dans la soirée, les festivaliers ont pu assister à l’enrégistrement d’un « Talk-Show » qui est en réalité le numéro zéro de l’émission « Walanba ». Cette activité, selon les organisateurs, marque le lancement de Walaha Web TV, une initiative du groupe Walaha.

Présenté par Boutoute Sarr, cette émission a enregistré les intervention d’opérateurs culturels comme Attaher Maïga, secrétaire général du Réseau Kya (Réseau des opérateurs culturels du Mali), Bouba, chargé de communication du Festival de Sélingué, Barry du Festival de la grillade et Master Soumy, accompagné par le Soul Train Band. Le maître du Galédou système a ensuite servi un concert d’une belle facture aux festivaliers, qui ont revisité une bonne partie du répertoire de l’artiste.

Le concert a été immédiatement suivi d’une séance de projection de films, où l’on a puis apprécier le talent des jeunes réalisateurs. Et, la soirée s’est poursuivie avec les activités de la boîte de nuit en plein air, sur la plage de Koulikoro, jusqu’à pratiquement 5 heures du matin avec les chants des coqs.

Le dimanche 3 avril 2016, à travers le « Salon de thé TIC », les jeunes artistes venus de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Bénin, ont participé à la bourse aux projets multimédias.

Une quinzaine de jeunes munis de projets d’une qualité exceptionnelle, se sont succédés pour des présentations succinctes de leurs initiatives, le plus souvent accompagnées par la projection d’un début du film, au centre de leurs préoccupations.

La soirée de dimanche a été très festive sur la plage de Koulikoro. Koudy du Bénin, accompagnée par l’Orchestre Soul Train Band, a fait danser les festivaliers, auxquels s’étaient joints les nombreux visiteurs de dimanche de la plage de Koulikoro. Et, c’est pratiquement dans la pénombre que les lampions se sont éteints sur la 5e édition de Festival « Ciné à Dos ».

Assane Koné


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