Le président de la fédération malienne de football, le général Boubacar Baba Diarra a décidé de se débarrasser des budgétivores qui voulaient se bâtir des nids dans les bureaux de la fédération malienne de football. Ils s’étaient fixés le but de faire voler en éclat les ambitions légitimes du président Diarra pour l’essor du sport roi. Des ambitions teintées de patriotisme et d’altruisme, mais que des avides aux ambitions crasseuses ont voulu faire déroutanter.

Arrivé à la commande du bureau fédéral par la plus légitime des voies, le nouveau président de la fédération malienne de football, le général Boubacar Baba Diarra, a fait de son cheval de bataille le toilettage des textes de la Femafoot. Ces textes avaient été tortillés et taillés sur mesure par l’ancien bureau au profit du gendre de l’ancien président qui a séjourné dans le bureau sortant comme président de la commission des finances et à qui on ne pouvait rien refuser à cause du volumineux chapeau qu’il portait. Ils avaient pratiquement supprimé le poste de secrétaire général de la fédération. Cet abus de taille commis par le bureau sortant, a été réparé par le général Boubacar Baba Diarra. Yéli Sissoko a eu la chance ou la malchance (nous ignorons quel mot utilisé) de se retrouver sur ce fauteuil troué par l’aura de son ancien occupant à qui son secrétaire général obéissait volontiers sans broncher. Le nouveau secrétaire général de la fédération Malienne de Football Yacouba Traoré, un chevronné et fin connaisseur des textes, a voulu récupérer la totalité de ses compétences. Il a affirmé que le Mali a élaboré ses textes à l’image de ceux de la FIFA et de la CAF, qui sont des instances suprêmes du football. Et ils sont tous clairs sur la question qui fait le choux gras des journaux de la place suite à la suspension de Yéli Sissoko qui outrepassait ses compétences et pointait son nez dans des surfaces voisines sans être invité à y pénétré. Les textes de la FIFA stipulent que : « La Commission des Finances supervise la gestion financière et conseille le Comité Exécutif sur les questions financières et de gestion du patrimoine. Elle analyse le budget et les comptes annuels de la FIFA préparés par le Secrétaire Général et les soumet au Comité Exécutif pour approbation ». Mécontent de sa suspension et naturellement de la perte des avantages qui en découlaient, Yéli Sissoko est entrain de crier sur tous les toits qu’il n’y a aucun texte de la Femafoot qui peut le révoquer comme s’il ignorait complémentent les textes, qui doivent servir de bréviaire pour tous les membres soucieux de l’essor de notre sport roi. L’article 47 de la Fédération Malienne de Football dans son alinéa m stipule que le président peut révoquer provisoirement une personne ou un organe ou suspendre un membre de la fédération Malienne de Football jusqu’à l’assemblée générale suivante. Quant à l’ancien chargé de mission du président de la FEMAFOOT, le sulfureux Moussa Bah, il a fait les frais de ses interminables coups bas. D’après une source bien introduite auprès du président de la FEMAFOOT, Moussa Bah affirmait pendant les campagnes qu’il épaulait le candidat juste pour terrasser l’ancien président Hammadoun Kolado Cissé envers qui il avait une dent pointue. Une fois la couronne acquise, il a déposé sur la table du président Boubacar Baba Diarra une ribambelle de listes des postes auxquels il comptait accéder sans en avoir les compétences. Ce dernier arrivé à la tête du bureau fédéral dans le seul but d’apporter du sang neuf a un football agonissant a dit niet et le sulfureux Moussa Bah a illico aiguillonné ses griffes contre lui. Il s’est métamorphosé en coursier entre les candidats à l’élection présidentielle de la de la fédération Béninoise. La liste du business de Moussa Bah est interminable et il était temps que le président s’en débarrasse sans coup férir. A quelques semaines du début des éliminatoires de la CAN 2015 au Maroc, le leitmotiv de tous les maliens, doit être la victoire contre le Malawi. Une victoire d’union et de réconciliation des cœurs et des esprits. Le Mali possède les joueurs, les sélectionneurs et les dirigeants pour enfin remporter une Can. Le seul bémol est l’environnement et avec ce coup de balai du président Boubacar Baba Diarra, l’espoir est permis.

Moussa Samba Diallo
(LE REPUBLICAIN)