A Badalabougou, un quartier de la capitale malienne, la route qui mène vers le deuxième pont, est très fréquentée par les usagers. Malheureusement des bouchons indescriptibles, détruisent au quotidien, leur bonne humeur. Lisez leurs réactions !

Il est 9 h à Badalabougou, toutes les routes sont embouteillées. Ici à côté de l’ambassade d’Algérie, comme cela est de coutume, l’embouteillage est au rendez-vous. Les usagers sont pressés et chacun veut aller rapidement pour vaquer à ses occupations. Tenema Coulibaly, un usager, que nous avons abordé au feu, prétend que cet embouteillage est dû au non respect du code de la route par certains usagers. « En absence des policiers pour réguler le circulation, c’est un véritable capharnaüm qui s’installe. Les usagers ne respectent aucune règle du code de la route. Or si chacun se mettait à respecter la loi, ces embouteillage n’allaient jamais simplifier, jusqu’à nous gâcher le journée », a-t-il déclaré.

Malheureusement, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il semblerait que ces bouchons à gâcher la journée des usagers, font l’affaire des vendeurs ambulants. Amadou Diallo est un vendeur ambulant de café. « Ces bouchons qui bloquent pratiquement la circulation, sont parfois très bénéfique à mon activité commerciale », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que « quand il y’a les embouteillages, j’arrive à écouler une quantité importante café ».

A quelques kilomètres de l’Ambassade d’Algérie, sur la route qui mène à Magnambougou, nous avons rencontré un usager du nom Amadou Coulibaly. Selon lui cette route est étroite. « Pour atténuer cette situation, et pour que l’embouteillage puisse diminuer, l’État doit prendre des dispositions pour en faire un Sens interdit », a-t-il proposé. Il a laissé entendre que toutes les personnes qui doivent aller à Magnambougou doivent obligatoirement passer par Badalabougou.
Malheureusement, l’embouteillage de Badalabougou ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait maintenant des années que cette situation perdure et s’amplifie d’année en année. De telle sorte que bon nombre d’usagers commencent à croire à une fatalité. Ils pensent qu’il n’y a pas de solution à ces bouchons, qui doivent sûrement avoir un coût très élevés.

Souleymane KONÉ
Stagiaire