Dans le cadre du lancement de ses activités, l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) a organisé le dimanche 3 août 2014, une conférence de presse à Azalai Grand hôtel de Bamako. La conférence était animée par le Représentant résident de l’AGRA au Mali, D^r Joseph Sedgo.

Lors de sa présentation, le représentant résidant, D^r. Joseph Sedgo a fait savoir que l’AGRA est une organisation qui est relativement jeune mais avec beaucoup d’ambitions. Il dira que l’Afrique est le continent où la sécurité alimentaire pose problème et que c’est dans cette optique que les personnes bien averties ont pris la décision de mettre en place une organisation afin de vaincre la malnutrition et de faire en sorte que les producteurs agricoles puissent profiter de leurs productions. Selon lui, l’objectif de l’AGRA est de catalyser une révolution verte authentiquement africaine. Ainsi, le représentant a déclaré que l’organisation a largement investi dans le soutien des petits exploitants agricoles au Mali et qu’il est parmi l’un des quatre pays prioritaires pour le travail de l’AGRA. Parce qu’il offre des environnements favorables au profit des petits exploitants agricoles. Au Mali, la révolution verte Alliance travaille à réduire l’insécurité alimentaire de 50 pour cent d’ici 2020 en se focalisant sur l’utilisation durable des semences de haute qualité, de variétés améliorées ; utilisation d’engrais et (GIFS) technologies fertilité des sols de gestion intégrée ; permettant les réformes politiques qui augmentent la productivité des cultures vivrières de base ; l’accès aux marchés organisés par les petits exploitants, et de doubler le revenu de la vente des surplus de production, et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Par ailleurs, il dira que depuis 2007 l’AGRA a investi plus de 8,75 milliards de FCFA dans 40 projets et de renforcer la capacité de plus de 350 organisations de producteurs au Mali pour accéder à des variétés améliorées, la technologie de la fertilité des sols intégrée et commercialiser leurs produits sur les marchés concurrentiels. En ce qui concerne les difficultés des petits exploitants agricoles au Mali, il a fait savoir qu’ils font face à une série d’obstacles et un faible niveau d’activité économique ainsi que le manque d’accès aux semences et aux engrais, le crédit, les installations et les marchés du stockage des récoltes de haute qualité. « Le travail de l’AGRA au Mali se concentre principalement sur la région de Sikasso pour un impact maximum et pour l’augmentation soutenue de la production alimentaire », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter qu’il compte intervenir dans d’autres régions telles que Koulikoro, Ségou… Ainsi, l’organisation intervient dans plusieurs pays de l’Afrique mais 40 pour cent de ses ressources sont distribuées dans quatre pays (Ghana, le Mozambique, la Tanzanie et le Mali). En dehors de ces pays AGRA travaille dans plus de 17 pays africains à déclencher une révolution verte en soutenant les besoins des petits exploitants à travers la chaîne de valeur agricole. En termes de partenariat, il a souligné que l’organisation travaille avec des organisations locales qui comprennent le mieux les besoins des agriculteurs africains. Subventions sont alignées sur les grandes chaînes de valeur qu’il prend en charge. Il s’agit de semences, la santé des sols, les marchés, le soutien de l’organisation des producteurs, la politique et le plaidoyer.

Ousmane Baba Dramé
(LE REPUBLICAIN)