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Terre sans frontière : le cri de cœur de Fanta Diarra pour préserver l’environnement

mercredi 3 mars 2021, par Assane Koné

« Terre sans frontière », est l’intitulé d’une exposition de Fanta Diarra, artiste photographe qui porte sur 37 œuvres dont 12 photographies, 12 modèles d’habits et 13 tableaux d’art. Cette exposition est ouverte au public du 25 février jusqu’au 5 mars 2021 au Musée national du Mali. A travers cette exposition, la jeune artiste lance un cri de cœur pour la préservation de l’environnement.

« Terre sans frontières », aborde le thème de la préservation de l’environnement à travers une sensibilisation sur les effets néfastes de la déforestation et son corolaire ; les changements climatiques. La jeune artiste photographe, expose sa création dans une approche artistique originale et culturelle. Elle fait appel à une technique mixte (collage, peinture d’art, photographie et stylisme).

Fanta Diarra, à travers son exposition, nous invite à œuvrer à la préservation de l’environnement et de l’écosystème, car en faisant cela, « nous allons considérablement augmenter nos ressources et diminuer le taux d’immigration », a-t-elle constaté.

L’artiste à travers ses images, interpelle non seulement à prendre soins, en général de l’environnement et en particulier de nos forêts qui constituent la source de la biodiversité, la mère nourricière nous protégeant contre la faim et les maladies. En effet, « Terres sans frontières » est une invitation à stopper le flux d’immigration par la mise en valeur de la flore dont les ressources peuvent aider la jeunesse à rester sur place pour travailler.

« Terre sans frontière », est donc le cri de cœur en faveur de la préservation des forêts. Mieux, c’est un message en faveur d’un monde où nous vivrons ensemble en harmonie entre nous-mêmes et avec la nature, sans guerre, sans pollution et dans une cohésion sociale retrouvée.

Pour Fanta Diarra les bienfaits de la forêt sont immenses. Car la forêt régule le climat, produit de l’oxygène, capte et stocke le gaz carbonique (co2), protège les ressources d’eau et abrite 80% de la biodiversité terrestre et réduit la pauvreté. D’après elle, on doit protéger cette forêt pour diminuer les effets des changements climatiques. Car, le monde est confronté aux conséquences des changements climatiques. Ce phénomène provoque une pluviométrie capricieuse, une désertification rapide, un asséchement des cours d’eau, l’apparition de nouvelles maladies, de l’immigration et de l’extrémisme violent, la multiplication des conflits etc.

Pour cela, lors du vernissage de son exposition, Fanta Diarra a invité les hommes à œuvrer à la préservation de l’environnement et de l’écosystème afin de contribuer au développement, voire diminuer le taux d’immigration.

De son côté, Daouda Keita, directeur du Musée nationale, estime que cette exposition marque le début des expositions du musée nationale cette année. Du coup, ils ont décidé de commencer avec l’œuvre d’une artiste plein de talent, et d’ambition. « Nous avons accepté de travailler avec Fanta Diarra, car elle marque plusieurs éléments dans son approche artistique. Elle a un style nouveau et particulier », a-t-il déclaré. Il ajoute qu’il est de leur devoir d’exposer et de faire la promotion des jeunes artistes qui ne sont pas assez connus et qui ont souvent besoin d’espace pour qu’ils puissent être vus.

Bintou COULIBALY


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