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Gouvernance au Mali : Les femmes exigent la parité homme-femme

mardi 24 décembre 2013, par Assane Koné

L’hôtel « Bamako plage » a abrité, le mercredi 18 décembre 2013, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’élaboration du plan d’action de plaidoyer pour la parité. Cet atelier organisé par l’Aide de l’Eglise Norvégienne (AEN) était présidé par la secrétaire générale du ministère de la famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Mme Diarra Kadidiatou Samboura, en présence de la représentante de l’AEN, Riborg H. Knudsen et de nombreuses autres personnalités.

Depuis belle lurette, les femmes se sont engagées pour leur représentativité au niveau des instances de prise de décision. Ainsi pour que cela soit, elle multiplie des actions allant dans ce sens. Raison pour laquelle elles se sont retrouvées dans un atelier de deux jours pour mener des réflexions idoines.

L’objectif de cet atelier est de créer une synergie d’action entre les associations féminines et de développer un plan d’action de plaidoyer pour la parité. Lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, la représentante de l’AEN, Riborg H. Knudsen a fait savoir que sa structure intervient au Mali depuis 1984 et depuis 2011, le programme «  femme dans la gouvernance » est mise sur pied.

L’un des objectifs de ce programme est d’influencer les porteurs de devoirs pour l’institutionnalisation des principes de parité et de l’équité dans les structures de gouvernance. Elle a évoqué certains résultats du programme dont 1325 femmes élues dans les structures de gestion communautaires. Enfin, la représentante de l’AEN a exhorté les femmes à beaucoup d’engagement et de dépassement de soi. Quant au secrétaire général du ministère de la famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Mme Diarra Kadidiatou Samboura, elle a fait savoir que le respect de l’égalité des sexes demeure un facteur de développement.

Elle a affirmé sans ambages que les femmes sont sous représenté dans les instances de prise de décision. Avant d’ajouter que les femmes ont participé à l’élection présidentielle à hauteur de 58%. A cet effet, elle a souhaité un meilleur positionnement des femmes au sein des partis politiques. « Il est nécessaire de soutenir les actions concertées pour la parité homme et femme d’autant plus que le Mali est une référence pour les mouvements féminine en Afrique », a-t-elle conclu.

Aguibou Sogodogo
(LE REPUBLICAIN)

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